Glace cerise amande

Une petite glace pour appeler le soleil et la chaleur (oui je sais il n’y a pas longtemps je me plaignais de la chaleur mais ici c’est un peu tout ou rien, je demande juste un petit 25° constant avec du soleil, ce serait bien non ?).

Donc une petite glace pour appeler le soleil. A la cerise car j’ai reçu une quantité impressionnante de cerises de l’un ou de l’autre et faut chercher quoi faire avec tout cela : les congeler, faire du clafoutis, de la tarte, de la glace …

Avec une base d’amandes pour donner un goût tout autre (car j’aurais pu me contenter de faire du sorbet).

La glace est faite sans sorbetière, il suffit de mélanger régulièrement (environ toutes les heures) la glace dans son contenant pour ne pas avoir trop de paillettes. Evidemment vous n’aurez pas le résultat d’une glace faite dans une turbine à glace, il n’empêche qu’elle est nettement meilleure que celle vendue dans le commerce.

Ingrédients :

  • 600 ml de lait
  • 200 ml de crème fraîche
  • 125 g de purée d’amande
  • 5 gouttes d’extrait d’amandes amères
  • 4 jaunes d’oeuf
  • 4 cuillères à soupe de sucre de canne
  • 300 g de cerises dénoyautées

Préparation

  • Dénoyauter les cerises et les mixer grossièrement (il doit rester des morceaux de cerises pour parsemer la glace)
  • Mettre le lait, la crème fraîche et la purée d’amandes dans une casserole et faire chauffer le tout jusqu’à ébullition.
  • Ajouter ensuite le sucre et l’arôme d’amandes amères
  • Casser les oeufs et séparer les jaunes des blancs (réservez les blancs pour faire des meringues par exemple)
  • Battre les jaunes et les verser dans le lait.
  • Fouettez sur feu vif pendant environ 5 minutes.
  • Dès que la préparation s’est épaissie, la verser dans le récipient qui ira au congélateur.
  • Attendre que le mélange refroidisse avant de congeler et le mélanger régulièrement pour que la préparation ne croûte pas.
  • Mettre au congélateur (ou dans le bol de la sorbetière) et travailler à la fourchette jusqu’à ce que la glace prenne.

A déguster avec quelques fruits rouges (ici cerises et fraises) !

 

Et allez, j’ose participer à ce concours de photo culinaire : http://legitimegourmandise.com
Qui n’essaie rien ….

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Cadeaux home made de fin d’année scolaire

C’est la fin de l’année et comme dans beaucoup d’écoles, les institutrices reçoivent un petit cadeau.

L’année dernière, j’avais fait avec les enfants quelques bocaux SOS cookies et cette année, j’avais prévu de faire deux tabliers et un sac …. changement de programme à la dernière minute car il m’a fallu une semaine pour retrouver les pieds de ma machine à coudre (que minipuce diabolique avait caché dans une boîte de jeu de société .. je me voyais déjà obligée de racheter tous les pieds).

Ce sera donc une petite trousse à crayons et deux P’tits Bidules.

Curry Cuff en Ultra Pima Cascade Yarns acheté chez Laine et Tricot

Curry Cuff en Andes de Debbie Bliss achetée à la Filandière


Et des biscuits home-made ! (mon cher et tendre m’a fait un petit cadeau : le livre de Martha Stewart : Biscuits, Sablés et Cookies).

En avant pour une série de meringues, de rochers aux noisettes et de snikersdoodles

Meringues au chocolat

Rochers à la noisette

Je ne suis pas pleinement satisfaite du résultat de ces deux-là donc je dois encore peaufiner la recette.

Par contre, ceux-ci sont vraiment très bons

Snickersdoodles de Martha Stewart (la bible des petits gateaux)

Ingrédients (pour environ 36 snickerdoodles)

  • 380 g de farine de froment blanche
  • 300 g de sucre de canne (+ 2 càs pour l’enrobage)
  • 1 paquet de baking powder (donc 11 g de levure chimique)
  • 240 g de beurre pommade
  • 6 g de sel
  • 2 oeufs + 2 jaunes (il faut 2 gros oeufs mais comme mes oeufs sont petits j’ai ajouté une partie des jaunes des oeufs utilisés pour les meringues)
  • 2 càc d’épices “mélange pour biscuits” (cannelle, girofle, gingembre, noix de muscade)

Préparation

  • Préchauffer le four à 180°c
  • Mettre le beurre et le sucre dans le bol du batteur et battre le tout jusqu’à ce que le mélange blanchisse (environ 3 à 4 minutes)
  • Incorporer les oeufs, battre de nouveau et ensuite ajouter la farine et la levure et battre à petite vitesse jusqu’à ce que le mélange soit bien homogène
  • Pendant ce temps, mettre le sucre pour l’enrobage et le mélange d’épices dans une assiette.
  • Prélever à la cuillère à soupe des petites quantités de pâte et en faire des petites boules à rouler dans le mélange sucre et épices.
  • Installer les boules sur une plaque à patisserie recouverte de papier sulfurisé ou recouverte d’une plaque de silicone (veillez à bien espacer les boules pour que les pâtons puissent s’étaler à la cuisson)
  • Enfourner pour environ 15 min.
  • Sortir et laisser refroidir sur une grille.

 

J’espère que ce petit mélange home made plaira aux institutrices; les enfants eux ont pris beaucoup de plaisir à faire les biscuits, à faire des dessins et à emballer le tout.

 

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Riz au lait – la ronde interblog

J’ai découvert il y a peu la ronde interblog qui a pour principe de faire connaître d’autres blogs culinaires par un tirage au sort.

Le principe est simple : un tirage au sort vous attribue un numéro et à vous de piocher une recette dans le blog qui a le numéro suivant et à la personne qui a le numéro précédent à piocher une recette chez vous.

Cette fois-ci c’est chez Les Petits Plaisirs d’Amandine que je vais piocher ma recette et c’est Les recettes et menus de Marie qui vient piocher chez moi.

Nous postons tous en même temps, ce dimanche 26 à 7h00.
Donc voici la recette qui m’a inspiré, j’étais très tentée par le gâteau aux carambars mais pas moyen d’en trouver ici donc j’ai plutôt revisité un classique, un grand classique je dirais même de la cuisine régressive : le riz au lait.
Amandine l’a adapté (au thermomix) pour son enfant allergique aux protéines de lait de vache, ce n’est pas le cas ici mais c’était l’occasion de faire un riz au lait avec autre chose que du lait animal.
Pas de jus d’amande chez nous (j’insiste pour le jus car ce n’est pas du lait, je sais je peux être casse-pied sur le sujet mais seuls les mammifères produisent du lait), pas de jus d’amande dans ma petite épicerie. Ce sera donc “lait de coco” ! Et ma touche personnelle, pas de caramel mais du Golden Lyle Syrup.

Ingrédients (pour 6 portions individuelles) :

  • 180 g de riz rond (j’ai pris du riz Arborio)
  • 70 g de sucre de canne
  • 400 ml de lait de coco
  • 400 ml d’eau
  • 200 ml de lait de vache
  • 2 jaunes d’oeuf
  • 1 gousse de vanille (de la Réunion, envoi par ma copinaute Anne)
  • du Golden Lyle Syrup

Préparation

  • Fendre la gousse de vanille en deux et la gratter pour en obtenir les petits grains noirs. Mettre les grains dans le lait.
  • Faire bouiller l’eau, y ajouter le lait et le lait de coco jusqu’à ce que la graisse du lait de coco soit totalement dissoute.
  • Verser le riz en pluie.
  • Faire cuire le riz jusqu’à ce que le mélange soit épais (environ 40 min), ajouter le sucre à la fin de cuisson.
  • Ajouter les oeufs juste après le sucre en retirant la casserole du feu. Remettre la casserole sur le feu environ 2 min pour que le mélange épaississe.
  • Dans des petits ramequins, verser une cuillère à soupe de Golden Lyle Syrup et le recouvrir avec le riz au lait chaud.
  • Laisser refroidir le tout et mettre au frigo pendant au moins 4h.

A déguster avec des copeaux de noix de coco !

Totalement régressif !

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Mon Rock à moaaaaaaa !! (et une bidouille japonaise en plus)

Vous l’avez entendu là le cri de victoire ?

Non vous ne l’avez pas entendu ?

Je réitère alors : yyyyyyyyyyyyyeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!

J’ai escaladé, j’ai sué, j’ai planté mon drapeau à son sommet …. j’ai vaincu le Rock !!!!!! Aaaaa, il m’a fait suer celui-là. Quelle galère !!! Pas la bordure mais le Rock Island Chart, pourtant pas si compliqué mais tellement pas si compliqué que je m’emmelais les pinceaux dans les rangs.

Enfin le voici le voilà :

Rock Island de Jared Flood

En Madelinetosh Praire achetée chez Loop

Coloris : Composition Book Grey

Aiguilles circulaires 4 mm

Un peu plus de la moitié d’un écheveau de Madelinetosh

Et beaucoup beaucoup de patience !


Alors, je peux livrer quelques conseils qui m’ont été bien utiles (donnés notamment par Scandina-Vie)

  • Utiliser deux couleurs différentes pour distinguer les SSK des K2Tog (car il ne faut pas croire, pas de répit, pas de rang envers tout à l’envers, faut travailler aussi sur l’envers)
  • Bien repérer le diagramme du Rock Island Chart. Si vous faites attention, sur les bords du châle, des pointes se forment à l’intérieur de la partie ajourée, cela permet de se repérer.
  • Bien noter les rangs que vous avez fait
  • Utiliser une ligne de vie (ce que je ne fais pas …).
  • Et surtout tenir vos enfants à distance !!!! Et laisser votre tricot sur le côté si vous êtes fatiguée ! Car défaire, c’est vraiment la galère !

Et je profite de ce post pour montrer la petite couture que j’ai faite pendant que le Rock séchait (j’ai du jouer avec quelques épingles car j’ai utilisé toute ma boîte pour épingler la bête au blocage). C’est un cadeau d’anniversaire pour une petite copine de ma grande poulette, j’espère qu’il plaira, j’ai visé Girly à souhait !

Modèle I du livre 333

Sweet Girl Clothes de Araki Yuki

Matériel :

Velours milleraies brodé acheté à la foire aux tissus, Luxembourg

Coton à pois du même endroit

Pression de chez Snap Source

 

Et ça ?

J’ai un mari qui entretient mon addiction ….. pas bien ….

De la laine de chez Luce

Pour quelques petits projets …

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Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ma vie avec une pintade ?

Oui, ça sent le plagiat de titre 😆

Et non, je ne plagie pas. Je suppose que vous connaissez tous et toutes Dorian, haute figure du blog culinaire et son blog : Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça … Dorian cuisine.com.

Il y a 6 mois, il avait évoqué les pintades …. pas de bol pour moi, plus de pintades dans le congélateur parce que mon fournisseur bio n’a pas le matériel nécessaire pour élever des poulets et des pintades dans notre froid polaire.

Voilà qu’arrive ma première fournée de pintades il y a quelques jours. Je pense tout de suite à Dorian, je fonce sur son blog pour m’inspirer de ses recettes. Et je tombe sur celle-ci : La pintade est une drôle de volaille.

Ni une ni deux, je note la recette, je l’adapte et elle fait partie de notre repas du dimanche matin. Bon comme à mon habitude, je ne sais pas me coller fidèlement à une recette, ça doit être maladif chez moi (c’est grave docteur ?). En plus j’ai augmenté les quantités d’épices car la bestiole faisait quasi 2 kg quand même. Tout ça m’a aussi fait penser furieusement à mon amie chinoise à l’université qui m’avait fait connaître la cuisine chinoise (avec sa grand-mère qui ne parlait pas un mot de français … enfin je sais je radote, je l’ai déjà dit).

Ingrédients

  • Une pintade d’1 kg 900
  • 3 oignons rouges
  • 5 petites gousses d’ail
  • 2 càs de sucre
  • 2 càs de nuoc-mam
  • 2 càc de Cinq Epices (le même que je prends pour faire du Pho Bo)
  • 1 càc de pâte de citronelle (car je n’avais plus de bâton de citronelle dans mon frigo)
  • sel
  • poivre
  • huile d’olive

Préparation

  • Peler et couper finement l’ail et les oignons rouges. Les piler au mortier.
  • Ajouter les épices et le nuoc mam dans le mortier et mélanger le tout.
  • Nettoyer la pintade, enlever les plumes qu’il reste et sécher bien l’animal.
  • Décoller précautionneusement la peau de la pintade en mettant la main entre la peau et la chair (vous pouvez la décoller en commençant sur le côté du brechet).
  • Insérer le mélange d’épices entre la peau et la chair et étaler bien pour que tout soit réparti (y compris sur les cuisses).
  • Huiler, saler et poivrer légèrement l’extérieur et l’intérieur de la pintade.
  • Et enfourner pour environ 1h45 à four chaud (175°c) (les cuisses se détacheront facilement).
  • J’ai servi la pintade avec une salade feuille de chène agrémentée de petits dés de pêches, de noisettes concassées et une vinaigrette au miel, à l’huile de noisette et au vinaigre Melflor

 

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Une vraie brioche pour la fête des papas

Ce matin c’était la fête des papas. Et pour cela je voulais faire un petit déjeuner spécial pour l’Homme.

Et comme Afo m’avait parlé de sa recette de brioche et qu’elle en était particulièrement contente, j’avais la recette parfaite pour ce dimanche.

Bon évidemment, j’y suis allée de mes adaptations car j’ai utilisé de la fleur d’épeautre et non de la farine blanche classique. J’ai adapté le taux d’hydratation. Et j’ai diminué un peu la quantité de beurre.

Et c’est une réussite.

Ingrédients

  • 675 g de farine “fleur d’épeautre” (que vous pouvez remplacer par de la fleur de farine de froment, de la farine à pâtisserie ou de la farine de gruau)
  • 22 g de levure fraîche (ou la moitié d’un cube de levure fraîche)
  • 175 g de beurre non salé
  • 5 oeufs + 1 oeuf pour dorer
  • 110 ml de lait (ce qui en tout donne 410 ml de liquide avec les oeufs)
  • 13 g de sel
  • 80 g de sucre de canne

Préparation

  • Quelques heures avant la préparation de la brioche, mélanger 20 g de sucre, la levure, 100 g de farine et 100 g de lait à température ambiante et laisser doubler voire tripler de volume. (c’est ce que l’on appelle un levain-levure ou “sponge” en anglais même si ça n’a rien à voir avec un levain).
  • Dès que le levain levure a atteint sa maturité, le mélanger avec le reste des ingrédients dans la cuve de la MAP ou dans la cuve du robot.
  • Faire tourner le tout à vitesse 1 pendant environ 6 min et ensuite à vitesse 2 pendant 6 min (ceci au Kitchen Aid, sinon laissez tourner la MAP pendant environ 12 min).
  • Ajouter ensuite le beurre froid et coupé en petits dés et prolonger le pétrissage jusqu’à ce qu’il soit totalement incorporé à la pâte (ce qui peut prendre environ 10 min).
  • Dès que le beurre est incorporé, laisser la pâte reposer pendant environ 45 min.
  • Ensuite, déposer le pâton sur le plan de travail bien fariné, la pâte sera alors très collante et difficilement façonnable.
  • Etirer la pâte en y incorporant un peu de farine. Faire un tour. Etirer de nouveau et faites de nouveau un tour (comme pour le feuilletage) Dès qu’elle commencera à avoir un peu de tenue, couper le pâton en 3. Attention, il est important de ne pas ajouter trop de farine pour ne pas vous retrouver avec un pâton sec et difficile à travailler.
  • Bouler les trois pâtons et les mettre l’un à côté de l’autre dans un moule rectangulaire (il faut bien serrer les pâtons ensemble).
  • Laisser quasi doubler de volume (environ 1h30). Et ensuite mettre au frigo pour la nuit (n’oubliez pas de couvrir votre pâton pour qu’il ne croûte pas).
  • Le lendemain, sortir la brioche au moins deux heures (si pas trois) avant cuisson pour qu’elle prenne la température de la pièce et qu’elle continue à monter.
  • Dorer la brioche avec de l’oeuf battu mélangé avec un peu de lait.
  • Préchauffer le four à 200°c et enfourner pour 10 min. Diminuer ensuite la température à 175° et laisser cuire pendant encore environ 20 à 30 min. Si nécessaire, couvrir la brioche avec du papier alu pour qu’elle ne colore pas trop.

 

Et léchez-vous les babines !

Pour le Yeastspotting de cette semaine !

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La complainte d’une 5 ans

Vous connaissez la complainte d’une petite fille de 5 ans …. ? Non ? Alors c’est que vous n’avez pas une 5 ans avec un grand frère de presque 8 ans et une petite soeur de 19 mois.

Non seulement, elle n’arrête pas de se chamailler avec son frère avec force cris et pleurs mais en plus, elle me poursuit.

Oui elle me poursuit depuis jeudi car j’ai eu le culot de coudre pour son frère un tee-shirt manches longues  “c’est pas juuuusttteeee, il est trop bien et toi tu ne faiisss jamais riiennn pour moaaaa” !!!

“ma chérie pour information ceci vient de tomber de mes aiguilles pour toi”

“nan mais c’est trooopp nuuulll ça m’embête làààààà” (normal mettre un boléro sur un chemisier à manches bouffantes, ça gêne aux entournures)

“je t’ai aussi cousu une petite tunique il y a quelques jours”

“nnaaannn mais c’est trrroppp nullll je peux pas la mettre, il fait trop froid!”

De la tyrannie je vous dis et je me laisse tyranniser facilement il faut dire donc un petit tee-shirt rapide (enfin rapide …. si ma surjeteuse n’avait pas décidé de se désenfiler au moment de faire les ourlets roulottés des manches …gggrrrrr)

Et en plus, tête de bois, pas une photo potable, mademoiselle ne se laisse pas faire !

Heart Party Shrug Spring 2010 Petite Purls

Taille 8 ans (car l’échantillon est plus petit que celui préconisé)

En Bambou de Fonty (2 pelotes)

Aiguilles 3.25 et 3.75

Creative Workshop 301 The Best T-Shirts Ottobre

Taille 110 cm

Matériel : Interlock Sanetta de chez Micha’s et appliqué velours de la même maison

Modifications : ourlet roulotté aux manches et au bas du tee-shirt

Bon ça y est, t’as fini maintenant ?

 

Et mon tyran est allée se coucher en me disant “maman je t’aime, j’adore mon tee-shirt il est trop génial !”

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Brioche du dimanche matin (et nous sommes jeudi)

Quand je dis que j’ai du retard …. je prends des photos, j’élabore des recettes et je ne poste pas, shame on me ! Nous voilà jeudi et je n’ai pas encore posté la recette prévue pour dimanche.

Donc recette du dimanche qui est postée un jeudi (vaut mieux tard que jamais n’est-ce pas !)

Le dimanche matin, nous essayons de nous attabler tous tranquillement devant le petit déjeuner pour profiter d’un moment ensemble où les enfants sont calmes (pas encore assez réveillés certainement).

Et pour changer un peu de la routine (quoi que ma grande, elle aime la routine et c’est difficile pour elle de concevoir qu’un petit déjeuner ce ne sont pas que des céréales), j’ai déjà tenté les pancakes, le cougnou, le porridge (un gros beeeuuurrkkk de la part des deux grands) et cette fois-ci une brioche, recette maison. Pour donner un petit goût inhabituel, j’ai ajouté du jus de riz au coco (jus dont ma mini est fan depuis qu’elle a eu une grosse gastro entérite et que j’ai provisoirement évincé le lait animal) et du Golden Lyle Sirup, ça fait vraiment un mélange étonnant et agréable tout en ayant une brioche qui n’est pas une bombe calorique à chaque bouchée (bon cela reste quand même une brioche, ne vous faites pas d’illusion !)

Ingrédients

  • 500 g de farine de froment blanc
  • 15 g de levure bruggeman
  • 100 g de beurre non salé
  • 2 oeufs
  • le nombre de ml nécessaire de jus de riz au coco pour obtenir 340 ml de liquide (si vous n’avez pas de jus de riz, je pense que vous pouvez tout à fait intégrer du lait de coco spécial cuisine dans le pain tout en gardant à l’esprit qu’il sera plus épais et donc il sera nécessaire de le couper avec un peu d’eau ou de lait).
  • 10 g de sel
  • 80 g de Golden Lyle Sirup (ce qui fait 3 grosses càs)

Préparation

  • Préparer une “poolish” même si ici il ne s’agit pas réellement d’une poolish, cela s’appelle a “sponge” en anglais, mélange de levure, liquide et farine qui permet de développer les arômes tout en n’attendant pas plusieurs heures pour confectionner le pain.
  • Dans cette poolish, incorporer la levure, 200 ml de jus de riz (surtout pas les oeufs) et 150 g de farine, laisser monter le tout au moins une heure.
  • Dès que le mélange bullera bien, le mettre dans la cuve de la MAP, y ajouter le reste des ingrédients SAUF le beurre et faire tourner la MAP pendant au moins 10 min.
  • Ajouter ensuite le beurre pommade au mélange et faire tourner de nouveau pendant au moins 5 min que le beurre soit totalement incorporé à la pâte (je précise toujours d’incorporer le beurre APRES le premier frasage car cela rend la mie bien plus moelleuse à mon goût, et il est important de ne surtout pas laisser la cuve de la MAP chauffer !)
  • Laisser reposer pendant environ 45 min.
  • Mettre le pâton sur le plan de travail fariné et façonner selon envie, ici, je l’ai façonnée tout simplement en gros viennois.
  • Laisser monter pendant au moins 2h.
  • Enfourner à four chaud (200°c), laisser cuire pendant 10 min et ensuite baisser la température à 175° pendant 25 min (couvrez la brioche si nécessaire pour que la croûte ne brûle pas surtout si vous avez glacé le tout à l’oeuf).

Et ensuite dégustez chaud, tiède ou froid !

C’est encore meilleur avec des fraises !

Recette au Yeastspotting

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Tarte à la ricotta et aux tomates caramélisées

Petit repas sans viande pour changer du quotidien, je pense à l’écologie, à la planète, au CO2 et tout et tout … mais pourquoi est-ce que j’ai oublié de sortir cette viande du congélateur.
Donc me voilà ce soir devant le frigo à me demander ce que je vais pouvoir faire, bon détaillons un peu le bac à légumes  : trois bulbes de fenouils, des tomates dattes, du poireau, du chou pointu, de la scarole …. hum … ça va rigoler dans la chaumière si j’utilise le poireau, la scarole ou le chou .. je vois déjà les hurlements et les cris d’un petit garçon affamé après sa scéance d’escalade.

Bon et dans le frigo, y a quoi encore : des oeufs, du beurre, du fromage râpé  et de la ricotta.

Dans le placard, de la farine (oui bon facile ça, je viens d’aller au moulin et il y a un peu moins de 40 kg de farine … donc y a de quoi faire là).

Qu’est-ce que je vais pouvoir faire de ça sans que ce soit un drame et que j’ai deux enfants dégoûtés devant leur assiette (et l’Homme de la partie aussi …). La mini ça va encore, elle en est encore au stade où elle accepte facilement tout ce que maman offre (je sais, ne retournez pas le couteau dans la plaie, ça ne durera pas …).
Bah, vite fait, une petite pâte brisée, un p’tit coup au frigo, touillons un peu la ricotta avec des oeufs, un coup de balsamique et de sucre sur les tomates. Et au four, ça devrait le faire non ?
Ingrédients (pour 2 tartes salées d’environ 26 cm de diamètre)

Pour la pâte brisée

  • 500 g de farine
  • 250 g de beurre
  • 2 oeufs battus
  • 2 càc de citron
  • un peu d’eau glacée

Pour l’appareil

  • 500 g de ricotta
  • 3 oeufs
  • sel, poivre
  • 750 g de tomates dattes
  • 3 càs de vinaigre balsamique
  • 1càs de sucre
  • 20 g de beurre
  • 2 càs d’huile d’olive
  • environ 50 g de fromage râpé
  • sel, poivre

Préparation

  • Mettre la farine, le beurre, le sel dans le bol du batteur et faire tourner celui-ci (vitesse 2 pour un KA) jusqu’à ce que le mélange ait l’aspect de la chapelure.
  • Ajouter ensuite le jus de citron et l’oeuf.
  • Ajouter ensuite si nécessaire deux ou trois càs d’eau froide jusqu’à ce que la pâte ait la consistance désirée.
  • L’emballer dans du papier film et la réfrigérer pendant au moins 1/2h.
  • Pendant ce temps, préchauffer le four à 180°c.
  • Préparer l’appareil : mettre 500 g de ricotta dans le bol du KA et y ajouter les oeufs, le sel et le poivre. Battre le tout pendant quelques secondes jusqu’à ce que le mélange soit bien amalgamé et légèrement mousseux.
  • Couper les tomates en deux ou en trois
  • Faire fondre le beurre dans une poêle et y ajouter l’huile d’olive dès que le beurre commence à brunir. Y jeter les tomates en morceaux et laisser revenir pendant environ 5 min.
  • Dès que les tomates ont perdu un peu d’eau, ajouter le sucre et laisser caraméliser.
  • Ajouter ensuite le vinaigre balsamique, le poivre et le sel et laisser revenir jusqu’à ce que la sauce soit sirupeuse.
  • Une fois la pâte réfrigérée, l’abaisser au rouleau et en garnir un moule à tarte. Egaliser les bords de la tarte,  les pincer aux doigts ou les chiqueter et piquer le fond de tarte à la fourchette.
  • Dès que la pâte est abaissée, ajouter l’appareil à la ricotta, ensuite les tomates à répartir de manière uniforme sur la ricotta et parsemer le tout de fromage râpé.
  • Enfourner le tout pendant environ 45 min

 

Et dégustez !! (étonnemment, ça a eu un certain succès, certes mitigé mais au moins mes enfants ont mangé …)

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La naissance d’un levain naturel

Alors s’il y a bien quelquechose que je n’aime pas, c’est l’acidité de certains pains au levain. Et j’avais “jamais” de pain au levain.

Cependant, faut pas trop me titiller avec les expériences pour que j’ai envie de m’y mettre moi aussi.

Donc là  je passe outre de ma décision de ne pas faire de pain au levain pour tenter quand même.

Après plusieurs jours de tatônnement je peux enfin vous rendre compte de mon procédé, de ce que ça donne, de ce qui pourrait être déterminant pour une belle mie ou pas.

Ce n’est que de l’empirisme évidemment car je suis tout sauf boulanger (et peut-être qu’en racontant ça, je vais faire dresser les cheveux sur la tête des professionnels :lol:)

Je vous avais parlé de mes dernières acquisitions en livres de boulange dont notamment la Bread Bible de Rose Levy Beranbaum. Je suis partie de sa façon de faire le levain pour évidemment l’adapter à ma sauce.

J’arrête d’écrire et d’écrire pour ne rien dire et je viens au coeur du sujet.

J1

Mélanger 120 g de farine complète et 120 g d’eau

Il est important que la farine soit COMPLETE pour le lancement du levain. Ici j’ai choisi une farine complète de petit épeautre, je n’aime pas trop le seigle. Le bol doit être très propre ainsi que les ustensiles et il est plutôt conseillé de ne pas utiliser de métal pour mélanger ou pour conserver le levain. J’ai donc utilisé un bol à conservation en enlevant le joint en caoutchouc et une cuillère en bois.

Les premiers jours, vous n’enlevez pas ce joint, vous le laissez en place et vous fermez le bocal (ou si vous n’avez pas ce genre de pot vous couvrez avec un film plastique).

J2

Normalement le levain ne bouge pas, il n’y a pas forcément d’activité mais ça dépend de la température de la pièce dans laquelle vous stockez votre levain. Moi, le levain a montré un signe d’activité dès J2

J3

Le levain commence à buller. A ce moment, vous commencez les premiers rafraîchis.

Vous enlevez alors 60 g de farine et 60 g d’eau (donc vous retirez 120 g de levain) pour que le levain reste à un poids de 240g (pour ne pas vous retrouver avec une quantité de levain impressionnante de levain à la fin du processus). Cette partie enlevée peut faire partie d’une fournée, ça n’apportera rien à ce stade, juste de l’eau et de la farine.

Et vous rafraîchissez en ajoutant 60g de farine grise (l’équivalent d’une T65 ou T85, la farine n’est pas vraiment blanche, elle est grisée avec quelques petits résidus de grains mais de toute toute petite taille, il faut regarder la farine de près pour les discerner) et 60 g d’eau.
Mélangez bien le tout et refermer le pot (toujours en couvrant bien : soit en laissant le joint du pot, soit en couvrant avec un film plastique).

J4

A ce stade, vous constatez un début d’activité et une odeur de citron.
Vous procédez comme le jour précédent, en enlevant 120 g du levain et en ajoutant 60 g de farine grise et 60 g d’eau.

Vous n’êtes plus obligé de couvrir hermétiquement le levain car du gaz commence à s’en dégager (il faut cependant couvrir pour éviter la contamination, moi j’enlève le joint et je ferme le bocal en posant simplement le couvercle par dessus).

J5

Ici vous pouvez avoir un levain prêt à être utilisé. Il doit avoir au moins augmenté  d’1x de volume si pas plus.
Si ce n’est pas le cas, vous répétez le processus comme la veille.

Chez moi le levain s’est montré paresseux à J5, il ne bullait plus qu’à peine. Je l’ai donc nourri et je lui ai ajouté 1/2 càc de miel pour renforcer l’activité.

Vous avez à ce stade toujours 240 g de levain actif.
Si à ce moment-là, vous avez besoin de quantité plus importante de levain pour faire un pain, vous pouvez augmenter les quantités de farine et d’eau que vous lui donnez sans prélever de levain (attention à la capacité du bol !!!! Il peut déborder !).

Dans les premières semaines, vous n’aurez pas un levain vraiment mature, il est donc important de laisser suffisamment de levain mère pour réensemencer la farine et l’eau que vous ajoutez lors du rafraîchi.

Ce que j’ai constaté :

– un levain trop nourri est un levain paresseux donc il n’est pas nécessaire de le nourrir très précisément à heure fixe. Il faut être attentif à son activité

– un levain qui a faim est un levain qui a un peu d’eau en surface, là il est largement temps de nourrir votre levain.

Levain bien actif avant de prélever le levain pour la fournée

Que faire pour le conserver ?

Suite aux conseils d’une amie, je ne conserve pas mon levain au frigo, je boulange tous les jours donc mon levain est nourri tous les jours donc il ne reste pas longtemps sans être utilisé.
Par contre si vous devez le laisser plus longtemps sans être nourri, Rosy Levy Beranbaum conseille de le nourrir comme ceci :

S’il doit rester environ 3 jours sans être utilisé, nourrir le levain, le laisser monter jusqu’à ce qu’il augmente 1x et 1/4 de son volume et ensuite le mettre au frigo

S’il soit n’être utilisé qu’une fois par semaine, nourrir le levain, le laisser monter juste un peu et puis le réfrigérer.

Et s’il doit dormir pendant plus d’une semaine (pour un départ en vacances), elle conseille de le transformer en une pâte fermentée (Rose préfère utiliser un levain solide et non un levain liquide, c’est une question de goût. Pour le moment je n’ai utilisé que le levain liquide, c’est ce qui me semble être le plus facile à utiliser).
Pour le transformer en levain solide, ajoutez tout simplement 120 g de farine au levain (s’il pèse 240g, plus évidemment si votre levain est plus lourd).

 

Pour réactiver votre levain pour une fournée, il est important de le sortir plusieurs heures à l’avance voire un jour et de le rafraîchir.

S’il a été stocké en levain solide, vouz pouvez soit le transformer de nouveau en levain liquide soit l’utiliser tel quel (pour le transformer en levain liquide, il suffit alors d’ajouter la quantité d’eau correspondant à la quantité de farine que vous avez ajouté pour le transformer en levain solide).

Et voici la première recette de pain réussie faite avec le levain :

Ingrédients :

Pour le levain fille :

  • 280 g de levain
  • 140 g de farine de froment grise
  • 140 g d’eau
  • 2 càc de sucre

Pour le pain

  • 420 g de farine de froment grise
  • 175 ml d’eau
  • 15 g de sel

Préparation

La veille au soir

  • Prélever 280 g de levain du levain mère.
  • Rafraîchir le levain mère en lui ajoutant de la farine et de l’eau (attention il doit vous rester au moins la moitié du levain dans les premières semaines).
  • Au levain prélevé, ajouter 140 g de farine, 140 g d’eau et le sucre.
  • Oxygéner bien le tout en mélangeant énergiquement avec une cuillère en bois.
  • Mettre le tout dans un bol en verre, couvrir et laisser monter au moins 10h.

Le lendemain

  • Mettre la pâte obtenue (qui aura au moins doublé de volume) dans la cuve de la MAP.
  • Ajouter la farine, l’eau et le sel.
  • Faire tourner la MAP pendant 15 min pour obtenir une boule de pâte élastique et collante.
  • Laisser reposer environ 1h.
  • Sortir la boule de la cuve et la poser sur le plan de travail fariné (à ce stade, votre pâte sera élastique, très humide et collera aux doigts).
  • Etirer la pâte plusieurs fois et ensuite la bouler. Il est important de ne pas trop fariner la pâte pour laisser un taux d’hydratation à la pâte suffisant pour le développement d’une mie aérée.
  • Mettre le pâton, clef sur le DESSUS, dans un bol (assez grand) recouvert d’un torchon imbibé d’huile et ensuite fariné (attention si vous n’imbibez pas votre torchon d’huile, l’eau dans la pâte se diffusera dans le torchon et votre pâton collera au torchon … et après, c’est la catastrophe à décoller ! Expérience vécue ! … vous pouvez aussi utiliser les toiles préconisées chez les boulangers pros, qui elles n’ont pas besoin d’être huilées).
  • Laisser au moins doubler de volume pendant plusieurs heures (ça peut prendre au moins 6h en fonction du taux d’hydratation) et huiler légèrement le pâton pour ne pas que la pâte croûte
  • Préchauffer le four à 200°c.
  • Mettre le pâton sur la plaque à pâtisserie, faire des grignes et enfourner en donnant un coup de buée à l’entrée du four.
  • Laisser cuire environ 35 min (le pain doit sonner creux à la sortie du four et va chanter).
  • Laisser refroidir sur une grille.

Je vous mets une photo de la mie obtenue avec ce taux d’hydratation : le taux ici est de 65%. Plus le taux d’hydratation est élevé, plus la mie sera irrégulière et plus les trous seront grands mais plus le pâton sera difficile à travailler (ce qui est le cas de la ciabatta par exemple).

Et question goût : aucune acidité … il est vraiment difficile de dire que c’est un pain au levain sauf par la mie et la texture du pain (et un très léger arrière goût de levain).

 

Et un petit tour sur le Yeastspotting, ça vous dit ?

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