Calendrier de l’Avent

ça y est, l’hiver est là. La neige sévit de nouveau depuis quelques jours chez nous. Ce qui annonce la fin de l’année avec ses fêtes : Saint-Nicolas, Noël et le Jour de l’An (fut un temps dans mon enfance où nous fêtions en plus Saint Eloi et Sainte Barbe, mon grand-père ayant travaillé dans le milieu minier et dans la métallurgie).

Même si chez nous, Noël est une fête familiale où chacun apporte ses cadeaux et les offre à l’autre et où il n’y a pas de passage de Père Noël, les enfants aiment attendre Noël et aiment ouvrir tous les matins le calendrier de l’Avent qui leur apporte en fonction des jours un petit jouet, une praline, des perles ou un bonbon.

Cette année, je déroge au classique calendrier de l’Avent du commerce et je le fais moi-même.

Rien de compliqué, quelques feuilles de papier scrap, un gabarit, du papier blanc, des stylo d’encre dorée et argentée et de quoi remplir les petites boîtes et le tour est joué.

Matériel (ART Ethic – Arlon) :

  • 24 feuilles de papier scrap (d’au moins la dimension d’une feuille A4)
  • de la colle
  • un cutter
  • du papier à grammage épais (pour faire le fond des boîtes)
  • deux stylos, un argenté et un doré
  • une feuille de papier blanc

Gabarit :

Voici le gabarit utilisé (gabarit adapté d’une boîte qu’avait fait mon grand à la Cité des Enfants à Paris), il suffit de cliquer sur l’image pour qu’elle s’ouvre dans votre navigateur. Sauvez-là telle quelle sur votre ordinateur et ensuite imprimez-la (l’image fait à la base environ1700*2400 pixels, elle est donc à dimension d’une feuille A4; si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à me contacter pour que je remédie au problème).

Comment faire :
Recopiez le gabarit à l’envers des feuilles de scrap, les découper. Ensuite coller une base carrée faite avec un papier à grammage épais pour renforcer la base des boîtes, ce n’est pas obligatoire mais c’est plutôt conseillé si vous mettez quelques objets plus lourds). Je vous conseille aussi de doubler les dessus de la boîte si vous voulez les suspendre.

Ensuite collez des petites étiquettes sur une des faces du gabarit et inscrivez la date du jour au stylo.

Découpez les fentes au cutter, pliez la boîte en rabattant les pans de la boîte vers le milieu. Pliez aussi les deux petits ronds supérieurs vers l’extérieur pour que la boîte se tienne mieux. Montez la boîte, remplissez et voilà !!

Sinon pas de recette de pain depuis plus d’une semaine, en effet,  ça fait une semaine que je m’échigne à faire de la baguette tradition et que j’ai un résultat mitigé (ou du moins qui ne me plaît pas à moi :lol:)
Et autre petite raison de mon manque de post : un swap de Noël … donc les mains occupées et pas le droit de vous montrer ce que je concocte … juste un tout petit aperçu ! Vous aurez plus de photos fin décembre lorsque le colis sera arrivé chez sa destinataire !

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Petite écharpe fleur ou comment je copie les chinois

Coton Rowan Purelife pour l’écharpe

Laine Holst Garn pour les fleurs (reste de mon plaid)

J’ai trouvé il y a maintenant plusieurs semaines une image lorsque je me perdais dans les méandres d’internet. Une photo d’écharpe au crochet, photo qui tout de suite m’a fait envie. Il fallait que je la fasse ! Bon après plusieurs semaines d’autres en cours terminés (et d’en cours commencés et d’en cours encore en cours …), je me décide enfin à m’atteler à la tâche (et à me dire que peut-être bien qu’il existe un tuto sur le net pour cette petite chose).

Eh bien non ! En cherchant un peu plus (et en regardant les mentions sur l’image), il s’avère que cette petite chose est une écharpe fabriquée en Chine et exportée en Europe et aux US sous le nom de Crochet Scarf Whit Multi-Color Flowers par la société Yiwu Enda Craft. Zut alors, me voilà à copier les chinois.

Cas de conscience pour moi, et puis tant pis, je fais quelques modifs pour mon usage personnel et je ne la commercialiserai pas. Et puis petite vengeance personnelle aussi après mon histoire avec les pignons de pin (rien à voir avec la choucroute mais bon, c’est une excuse comme une autre).

Ah oui, vous n’êtes pas au courant (sauf mes copinautes qui passent par ici) … il y a un mois, j’ai été intoxiquée par des pignons de pin non comestibles venant de Chine. Pignons de pin vendus simplement en grande surface, ça m’apprendra à ne pas regarder la provenance d’un aliment tiens. J’ai du faire appel au Centre Anti-Poison, à l’AFSCA et puis surtout j’ai gardé une amertume importante en bouche pendant plusieurs jours (et j’ai encore de temps en temps des moments où je ressens cette amertume).

Enfin, revenons à nos moutons. Donc cette écharpe, je la copie et même pas honte ! Et en plus je vous en fais profiter !

Matériel nécessaire :

1 crochet n°3

1 pelote de Rowan Purelife Medium Indigo (organic cotton 4ply naturally dyed)

Quelques fonds de laine Holst Garn Supersoft de coloris divers (ici alyum, french lavander, bleached white, hyacinth, aubergine, silver grey, aquamarine)

1 aiguille à tapisserie

Tuto pour l’écharpe

Rg 1 : Monter une chaînette avec 15 mailles en l’air

Rg 2 : 1 bride dans la 2ème ml, 1 bride dans la 3ème ml,* 2 ml, 3 brides dans les 3 ml suivantes*

Rg 3 :  4 ml, *1 bride dans la 3ème bride du rang inférieur, 1 bride au milieu des deux mailles en l’air, 1 bride sur la 1ère bride suivante du rg précédent, 2 ml*, terminer par une bride dans la dernière maille

Rg 4 : 2 ml, 1 bride au milieu des deux mailles en l’air, 1 bride sur la 1ère bride suivante du rg précédent,*2 ml, 3 brides dans les 3 brides suivantes*

Et ainsi de suite jusqu’à obtenir la longueur désirée
Pour les fleurs à coudre sur l’écharpe

Rg 1 : monter une chainette de 6 ml

Rg 2 : crocheter dans le cercle, 4 * 3 brides ens en les séparant par une ml

Pour les fleurs sur les chaînettes :

Monter une chaînette de ml avec une laine contrastée, les longueurs de chaînette varient en fonction de l’effet voulu (ici j’ai utilisé des chaînettes de 5, 10, 20, 30 et 40 ml). Ajouter à cette chaînette 6 ml et procéder comme pour les fleurs à coudre sur l’écharpe.

Bloquer le tout à la vapeur.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas, c’est la première fois que je fais un tuto en crochet donc il se peut qu’il soit très approximatif

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Petits roulés poire amandine

Je ne vous ai pas encore parlé de Donal Skehan, tout jeune blogueur Irlandais. Déjà un livre à son actif ainsi que plusieurs distinctions à son actif. Quelques belles photos et recettes à essayer.

Tout ça pour en arriver au sujet du jour. En consultant son dernier billet sur les Cinnamon Rolls  (ou Kannelbullar ou Roulés à la cannelle), j’ai eu très envie de retravailler cette recette. Depuis longtemps maintenant j’utilise la recette de Fidji passion boulange en changeant quelques ingrédients par ci par là selon mon humeur. Et là, totalement envie de faire autre chose, de mixer les garnitures de chinois avec la pâte des roulés.  Un peu de poire et d’amandes et le tour est joué.

Ingrédients

Pour la pâte à brioche :

  • 500 g de farine de froment blanche (type T55)
  • 1 oeuf
  • 230 ml de lait
  • 75 g de beurre
  • 75 g de sucre semoule de canne
  • 9 g de levure déshydratée
  • 7 g de sel
  • 1 càc d’épices à biscuit (mélange de cannelle, 4 épices et clou de girofle)

Pour la garniture

  • 2 poires
  • 75 g de beurre
  • 100 g de poudre d’amande
  • 60 g de sucre
  • 3 càc de purée d’amandes blanchies
  • 1 oeuf
  • 1 càs de crème fraîche liquide

Préparation

  • Mettre tous les ingrédients sauf le beurre dans la cuve de la MAP ou dans le bol du batteur.
  • Faire tourner la MAP ou le batteur pendant 3 minutes le temps que les ingrédients soient bien et amalgamés.
  • Ajouter le beurre coupé en petits morceaux et faire tourner de nouveau la MAP ou le batteur jusqu’à ce que le beurre soit totalement intégré, c’est-à-dire environ 5 min.
  • Couvrir et laisser reposer la pâte pendant environ 1h (si vous utilisez une MAP, éteignez là pour qu’elle ne chauffe pas et que le beurre ne fonde pas et laissez la machine fermée).
  • Pendant que la pâte repose, préparer les poires et la crème d’amande.
  • Découper les poires en petits cubes et les faire revenir dans 15 g de beurre jusqu’à ce qu’ils colorent légèrement. Réserver.
  • Après 1h de repos, sortir la pâte du bol et la déposer sur un plan de travail fariné
  • Bouler le pâton (le procédé est quasi identique à celui du chinois)
  • Etaler ensuite le pâton en un rectangle d’environ 45 cm sur 30
  • Couper la pâte dans le sens de la longueur
  • Etaler la crème d’amandes
  • Y ajouter les morceaux de poires caramélisés.
  • Rouler chaque morceau de pâte dans le sens de la longueur (attention, comme la crème d’amandes est assez liquide, ne recouvrez pas les bords de la pâte pour éviter qu’elle ne déborde une fois que vous roulerez la pate sur elle-même).
  • Couper chaque pâtons en 10-12 morceaux égaux.
  • Les disposer sur une plaque à pâtisserie
  • Laisser monter pendant 45 min
  • Battre un oeuf et le badigeonner sur les roulés.
  • Enfourner dans un four préchauffé à 180° pendant 15 min.
  • Sortir du four et laisser refroidir sur une grille.

Pour la crème d’amande :

  • Mettre dans le bol du batteur le beurre (60g) ramolli et le sucre.
  • Battre le mélange jusqu’à ce qu’il soit bien mousseux.
  • Ajouter la purée d’amandes, la crème fraîche et l’oeuf et laisser battre pendant environ 1 min en raclant régulièrement les bords avec la maryse.
  • Ajouter enfin la poudre d’amande et battre jusqu’à ce que le mélange soit bien homogène. Réserver au frais.

Un petit tour chez Susan

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Penelope the Monster

Voici ma petite bidouille de la semaine. Excellent moyen de vider (un peu) mes armoires débordant de laines, tissus, fils en tout genre.

Et ça y est, j’arrive à dompter les aiguilles circulaires !!! Je vais pouvoir attaquer bonnets et mitaines pour l’hiver !! Chouette car ça faisait un petit temps que je bavais devant les modèles de belles mitaines dans Ravelry et que je me torturais les méninges pour savoir comment adapter ça sur des aiguilles droites (ben oui quoi j’ai la fâcheuse tendance à coincer mon aiguille droite sous le bras).

Patron Pénélope chez Danger Crafts

Dans le patron d’origine, la bouche est en feutrine et les yeux sont des boutons (ou ressemblant à des boutons). Pour une question de sécurité, j’ai préféré utiliser de la laine partout.

Gros problème, Pénélope n’est pas destinée à ma grande, je l’avais faite pour mini. Et me voilà obligée de remettre ça (comment ça, c’est une excuse foireuse ?)

Laine : Rosario 4 Pop Corn (fibre de maïs) 1 pelote de chaque couleur

Yeux en Merinos coloris noir d’Anny Blatt

Bouche en Plassard Gong coloris blanc


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Soleil’s ou mon plaid de mamy

Eh oui, je dois soigner mes vieux os, le froid se fait sentir le soir dans le canapé. Je vieillis, presque 40 ans (oui bon, 2 ans et demi quand même encore) …

Fallait absolument remédier à ça … un plaid de mamy peut-être ? (en fait, j’ai surtout flashé sur le plaid Soleil’s de Facile Cécile … tellement flashé que j’en parlais quasi tous les jours à l’Homme. A tel point qu’un jour j’ai reçu ceci :

Après plusieurs semaines, cela donne cela :

99 petits carrés en Holst Garn – crochet 3

Avec 6 tours de doubles brides et mailles en l’air pour finaliser le tout.
Et comme je l’ai terminé hier et qu’une copinaute me dit qu’il convient tout à fait au Défi 13 de novembre, je participe !!

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Biscuits citronnés “old fashion” pour se réchauffer.

11 novembre. C’est férié. Il pleut, il pleut, c’est avis de tempête. Pas question de sortir avec les trois enfants vu les frayeurs que j’ai déjà eu en voiture lors de la dernière tempête.

Oui, c’est bien d’être aussi résolue … seulement, avis de tempête et pluie à l’extérieur, cela veut dire avis de tempête (voire d’ouragan, de tsunami, de cyclone) à l’intérieur. Je dois trouver des activités à faire (oui pas de “je devrais”, “je pourrais”, c’est une question de survie …). Donc je remise mes tricots et crochets en cours (j’avance à l’allure d’un escargot pour le moment, je suis un peu débordée de tous les côtés) et je consacre ma journée aux activités des enfants.

Au petit matin (oui au petit matin, car faut pas de se faire d’illusion, ce n’est pas parce que c’est férié que je pourrai espérer une grass mat … non, non, ça ne fonctionne pas comme ça), exploitons utile : un coup de balai par le grand et la grande qui suit en ramassant (puisqu’ils adorent ça, j’en profite, moi je déteste passer le balai).

Ensuite peinture et découpage. Préparation du repas. Et enfin, l’activité attendue par tous : un atelier cuisine (c’est là que je dois céder aux insistances de mon grand pour le laisser rabattre la tête du kitchen aid et le laisser contrôler la machine …).
Et ce sera encore une fois des biscuits.

La recette vient de chez Martha Stewart pour ne pas changer. Chaque jour, je reçois sa newsletter du cookie of the day : de quoi faire saliver tous les jours … vous voyez, je suis résistante car je ne fais pas de biscuits tous les jours ! Il y a juste une liste de biscuits à réaliser à n’en pas finir sur mon bureau.

Biscuits citronnés “old fashion”

Ingrédients (pour environ 40 biscuits)

  • 400 g de farine de froment pour pâtisserie
  • 115 g de beurre doux bio
  • 225 g de sucre de canne
  • 1 gros oeuf
  • 1 càc de sel
  • 1/2 paquet de levure chimique
  • le jus d’1/2 citron (l’équivalent de 3 càs)
  • le zeste d’un citron
  • 1 càs de lemon curd

Préparation

  • Sortir le beurre au moins 1/2 h avant la préparation de la recette
  • Préchauffer le four à 175°c
  • Mettre le beurre dans le bol du batteur avec le sucre. Battre jusqu’à ce que le mélange soit léger (environ 4-5 min)
  • Casser l’oeuf dans le bol et battre de nouveau pendant environ 2 min jusqu’à ce que le mélange soit “fluffy” (duveteux, ébouriffé en bon français, j’aime bien ce terme car il veut bien dire ce qu’il veut dire).
  • Ajouter ensuite le zeste et le jus de citron et le lemon curd.
  • Mélanger au fouet dans un autre bol la farine, le sel et la levure.
  • Ajouter la farine dans le bol du batteur en environ quatre fois. Battre jusqu’à ce que tout soit bien incorporé.
  • Faire des petites boules de la taille d’une noix, les rouler dans le sucre (c’est là que vous sortez la boîte de sucre, que vous laissez faire les enfants et que vous prévoyez au moins une demi-heure pour balayer et nettoyer ensuite le carnage dans la cuisine) et les disposer sur une plaque de cuisson anti-adhésive.
  • Enfourner pour 12 min à four chaud. Sortir et laisser légèrement refroidir les biscuits sur la plaque avant de les disposer sur une grille.

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Tordu sur poolish – rien à voir avec Lady Godiva

Oui, rien à voir avec lady Godiva … ni même avec Giono … mais pourquoi est-ce que je vous dis ça moi, peut-être parce que je suis en sevrage forcé de lecture ? Et non, je ne vais pas créer une rubrique littéraire sur ce blog.

Il s’agit plutôt du pain du jour : un tordu fait avec de la poolish.

C’est quoi un tordu ? C’est tout simplement un pain façonné en torsade et non scarifié. Il est simple à réaliser lorsqu’on connait la façon de procéder. Et c’est grâce à quelques conseils de pro que j’ai pu enfin avoir des résultats satisfaisants.

Et la poolish alors ? Petite leçon agents levants :

Il existe différents agents levants pour faire du pain dont les plus connus sont la levure et le levain.

Le levain est une “culture” de micro-organismes se multipliant dans un milieu “fertile”. ces micro-organismes sont présents dans notre environnement (donc dans l’air, dans la farine, dans l’eau, sur les parois du récipient etc). Le milieu fertile pour le levain se constitue de grain de blé (de farine), d’eau et de sucre ou de miel (de quoi engraisser tout ce petit monde). Les micro-organismes rencontrés dans le levain seront de tout type : bactéries (surtout de type lactique, ce qui donne ce goût si particulier au pain au levain) et levures …  Donc il s’agit bien d’un agent levant naturel dans lequel vous ne trouverez pas de levure (au sens commun, de boulanger, fraîche ou chimique). Si vous vous intéressez à la boulange, vous aurez déjà constaté qu’il existe différentes méthodes pour obtenir un levain : levain naturel, levain liquide ou Kayser.

Je dirais que le gros désavantage du levain est de devoir l’entretenir et le nourrir (et tout d’abord réussir à lui donner vie !). Pas simple car la matière première a de l’importance ainsi que la température de la pièce et l’environnement.

J’ai tenté et j’ai laissé tomber. Je n’apprécie pas le goût que donne le levain au pain et qui plus est je crois que je ne suis pas assez minutieuse pour pouvoir faire vivre l’animal …

Quant à la levure, elle peut être de différent type : de boulanger ou fraîche ou alors chimique.

Celle de boulanger peut se rapprocher de la fabrication du levain, il s’agit de culture de micro-organismes sélectionnés de type levure (Saccharomyces Cerevisiae) alors que dans le cas du levain, il s’agit des micro-organismes de l’environnement donc “sauvages”. Comme il s’agit de levures sélectionnées, la “culture” de la levure est différente et le procédé est désormais industriel.

La levure type Bruggeman que j’utilise est de la levure de ce type mais déshydratée (elle a le même pouvoir levant que la levure fraîche et a l’avantage d’avoir une conservation plus longue).

Et la chimique alors ? Plus rien à voir avec des micro-organismes qui batifolent dans notre pain (c’est frais tout cela) mais plutôt une réaction chimique au contact des ingrédients présents dans la recette, réaction qui génère des gazs qui vont provoquer la pousse.

Je n’ai jamais tenté de pain à la levure chimique car pour moi c’est un peu incongru. Je la réserve plutôt pour les gateaux ou les biscuits.

Bon c’est pas tout ça, mais j’ai parlé de poolish il me semble, revenons à nos moutons …

Comment la classer celle-là ? Entre le levain et la levure peut-être et encore, je n’en suis pas certaine car la poolish a besoin de levure ou de levain …

Ce procédé venant de Pologne (il y a bien longtemps) consiste à fabriquer une sorte de bouillie avec de l’eau, de la farine, du sucre et un peu de levure ou de levain. Et de laisser le tout buller (proliférer, mijoter  … c’est comme vous voulez) pendant quelques heures avant de s’en servir.

J’apprécie cette méthode car elle donne au pain un goût plus prononcé que celui du pain à la levure, sans avoir ce goût un peu acide typique du pain au levain. Et je ne vous parle même pas de la mie que cela peut donner ! Aérée comme vous ne pourrez pas l’avoir avec de la simple levure … un mie qui ressemble terriblement aux baguettes à l’ancienne que vous pouvez encore trouver chez les bons boulangers (bon ici en Belgique, faut pas rêver, je dois en faire des km pour espérer avoir une baguette vaguement convenable).

Je ne rentrerai pas dans le détails mais il existe des poolish de moitié et de trois quart (ou poolish française ou viennoise). Je n’ai fait qu’en entendre parler. Personnellement, j’utilise celle de moitié, jamais testé les autres.

Ce sujet vous intéresse : vous trouverez ici, et des informations plus complètes que le petit résumé que je viens de vous faire.

Une toute petite gourmande en arrière plan …

Ingrédients

Pour la poolish

  • 150 g de farine grise d’épeautre
  • 150 g d’eau tiède
  • 20 g de sucre
  • 2 g de levure Bruggeman (et si vous n’avez pas une balance terriblement précise, une pointe de couteau … du moins c’est ainsi que je procède).

Pour le pain

  • 350 g de farine grise d’épeautre
  • 100 g de farine complète d’épeautre
  • 350 ml d’eau tiède
  • 10 g de sel de mer de Noirmoutier

Préparation

  • La veille au soir (ou du moins environ 8 à 10h avant la fabrication du pain), mélanger la farine avec l’eau tiède et le sucre dans un récipient ou dans la cuve de la MAP jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Couvrir et laisser buller pendant environ 8 à 10h (vous pouvez utiliser une poolish plus récente si vous le désirez, si vous n’avez pas le temps, augmentez la quantité de levure pour accélérer le “bullage”).
  • Le lendemain, mettre la poolish dans la cuve de la MAP, ajouter ensuite les autres ingrédients en terminant par le sel. Programmer votre MAP en programme pâte basique (2h20 pour moi). Si vous utilisez un batteur, procéder comme pour un pain classique et laisser pousser jusqu’à ce que la pâte double de volume (environ une heure et demi).
  • Sortir ensuite le pâton sur un plan de travail fariné, dégazer légèrement, bouler et laisser la pâte se détendre pendant environ 10 min. Procéder ensuite au façonnage.
  • Pour faire le tordu, procéder comme suit : étaler la pâte en un rectangle d’environ 30 cm sur 20 tout en gardant les bords de la pâte plus épais (donc vous travaillez la pâte avec le rouleau à patisserie à partir du milieu vers les bords).
  • Rabattre la pâte à l’envers sur un des bords.
  • Rabattre l’autre bord sur la pâte (donc vous obtenez un paton avec un bord épais en dessous du pâton et un au dessus).
  • Retourner ensuite le paton et tordre le pâton (comme si vous tordiez une serpillière). Le faire légèrement rouler sur le plan de travail pour que les torsades soit également réparties.
  • Poser sur une plaque à pâtisserie. Laisser pointer pendant environ 1h.
  • Enfourner à 230° pendant 5 min en donnant un coup de buée au moment d’enfourner et un 5 min après ensuite baisser la température à 190° et laisser cuire pendant 30 min.

Alors pourquoi est-ce que je vous parle toujours du coup de buée ? Le coup de buée va permettre au pain d’avoir une croûte bien croustillante et qui chante une fois sorti du four. Et pour moi c’est essentiel sur certains pains, voire indispensable pour la baguette. Le coup de buée, ça peut être vaporiser de l’eau sur le pâton, ça peut être vaporiser de l’eau dans le four ou mettre un peu d’eau dans la plaque inférieure du four ou dans une coupelle (pas sur la sole directement).

N’hésitez pas à faire part de vos réflexions, de vos questions … n’oubliez pas que pour pouvoir continuer, un blog a besoin d’être vivant.

Un yeaspotting de plus

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Jeu Giveaway “winterberry lane”

Encore une fois un petit jeu pour gagner cette fois-ci :

– un lot de 12 pelotes de Holstgarn au choix

– un bundle de 24 fatquarter+1 panneau de noel de la collection Whimsical “Winterberry lane”

N’hésitez pas à participer ici ou ici

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Dolls fever – Un mercredi

Oui, oui vous avez bien lu, Dolls fever comme le blog collectif.

ça y est, je suis atteinte … gravement atteinte, ça fait quelques jours que la folie me guette … et que je cogite sérieusement sur les vêtements et les accessoires pour poupée Happy To See You.

Suzanne pour HTSY de Citronille

En lin du Stoffenspektakel et liberty Mark de chez Stragier

Petites ballerines en feutrine framboise et liberty Mark

Sac Seven en Légende coloris Lutin et feutrine – tuto : Casa Dolce Casa

Elsie pour HTSY de Citronille

Pantalon taille élastiquée de Citronille

Chutes de tissu de chez Micha’s (voir ce qui suit)

Je vais même jusqu’à faire les vêtements avant d’avoir la poupée ….
Gravement atteinte, je vous dis moi …

Et pour une poupée grandeur nature, un ensemble Ottobre (tout comme le livre, j’addooorreee le mauve, lilas et toutes les teintes à la mode cette année) donc je ne pouvais pas ne pas craquer pour l’ensemble dans les mêmes tissus. Le tout acheté chez Micha’s.

Ensemble Ottobre 4/2010 en taille 110 cm (un chouilla trop grand pour ma grande puce)

Tunique Rousku en batiste de coton Hilco

Jupe boule Seitikki en lin et popeline de coton Hilco

Boutons de la tunique de la mercerie locale

Détails de la jupe :

Bouton étoile Baz’art Bizarre

Broderie faite à la MAC en fil métallisé Güterman

Manteau Valmuska en velours et viscose de jersey Hilco

Gros bouton Baz’art Bizarre

Rubans en velours et en vichy de la mercerie locale

Biais liberty Pepper de chez Stragier

Ensuite, puisque nous sommes début du mois, je montre mon avancée pour mon plaid en Holstgarn … pas beaucoup d’avancée : 78 grannies … je suis atteinte de flemmite aigüe (ou alors je suis terriblement dispersée :lol:).

Et pour finir, le gâteau d’anniversaire de ma minipuce hier … moi qui voulais faire un petit gâteau pas trop difficile à manger pour une minipucinette, j’ai TOUT faux …. un gâteau bien dégoulinant mais alors là, pour celles qui aiment le Salidou, le caramel salé, c’est à se damner !! (malheureusement minipuce n’en a pas beaucoup profité : début de gastro hier soir … elle commence bien sa deuxième année …)
Chinois à la crème de caramel salé et aux pommes

La recette et le façonnage du chinois est identique à ici

Pour la garniture, vous avez besoin de :

Ingrédients

  • 2 grosses pommes ou 3 de taille moyenne
  • 200 ml de crème fraîche
  • 40 g de beurre salé
  • 100 g de sucre de canne
  • 2 càs d’eau
  • fleur de sel

La recette de la crème de caramel salé est celle d’Eryn folle cuisine

Préparation

  • Pendant le pointage du chinois, peler et couper les pommes en petits morceaux. Les faire revenir dans 20 g de beurre salé jusqu’à ce qu’elles soient colorées.
  • Mettre dans un poêlon la crème fraîche et la porter à ébullition.
  • Dans une casserole à fond épais, préparer le caramel en mettant l’eau et le sucre. Laisser cuire jusqu’à ce que le caramel ait la couleur désirée et la texture désirée (jusqu’à ce qu’il soit caramel blond … attention si vous utilisez du sucre de canne, la couleur sera faussée vu que le sucre n’est pas blanc à la base, il faudra faire au jugé, personnellement j’attends qu’il ait la couleur caramel foncé).
  • Retirer du feu et y ajouter le beurre coupé en petits morceaux, bien mélanger et ajouter ensuite la crème fraîche bouillante.
  • Remettre sur le feu et faire réduire (j’ai fait réduire jusqu’à ce que le mélange nappe bien la cuillère car je le destinais au chinois, il ne fallait donc pas qu’il soit liquide mais si vous désirez vous en servir pour tartiner, il doit être plus liquide, le caramel se solidifiant au froid).
  • Etaler la pâte du chinois et procéder comme pour le chinois aux noisettes (même façonnage et même cuisson).
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Pain tressé à l’oignon et au fromage

J’ai eu envie hier de faire un pain aromatisé. Après avoir cherché quelques temps, je me suis rappelée des pains baguettes que nous allions chercher sur le marché de la Batte à Liège le dimanche matin. De savoureuses baguettes décorées de fromage, d’oignon et de lardons.

De là est née l’idée de faire un pain à l’oignon. Je n’avais pas envie de décorer mon pain uniquement avec les oignons, je voulais que la mie en soit parsemée pour qu’à chaque bouchée, le goût l’oignon confit soit présent. J’ai donc compulsé mes livres de cuisine et c’est dans mon plus vieux livre dédié à la boulange que j’ai trouvé l’inspiration pour ce pain.

Ce livre, je ne m’en sers plus trop à vrai dire, il n’est là que pour me mettre sur la voie de certaines recettes ou par nostalgie. Mes sources sont maintenant plutôt des blogs de cuisine tels que celui de Sandra Avital, David Lebovitz

Pour les livres, j’attends qu’une âme généreuse (qui se reconnaîtra) m’offre les bibles du pain …. The Bread Bible par exemple …

Pour en terminer avec la confection de ce pain, j’ai pour finir décidé d’utiliser la technique du chinois pour que l’oignon soit harmonieusement réparti dans le pain.

Ensuite, je ne pouvais pas en rester là … avec l’oignon fallait du fromage … mais lequel ? C’est alors que s’en est suivi une dégustion de fromage … (la belle excuse) … Appenzeller ? Emmental des Grottes ou Etivaz ?

Non pour l’Etivaz, … c’est le préféré de l’Homme et il veille dessus comme un lion sur sa proie …, Emmenthal des Grottes ? Non plus … il est lui aimé des enfants (si vous ne savez pas ce que c’est, ceci vous intéressera : l’Emmenthal des Grottes est un Emmenthal de 12 mois affiné pendant 6 mois dans des grottes de grès tendre. Il est recouvert d’une croute noire et a un goût plus prononcé que l’Emmenthal classique tout en gardant la caractéristique de l’Emmenthal. Si je me trompe dans ma description, j’espère que les experts me corrigeront ! Celui-ci je l’ai découvert il y a peu et est désormais inscrit dans notre liste de fromages de prédilection avec l’Etivaz, le petit Metzertois, le Comté 30 mois et la Scarmoza fumée). Donc ce sera de l’Appenzeller qui lui ne reporte pas un grand suffrage à la maison, pourtant il est corsé à souhait sans l’être trop …. je ne cherche pas à comprendre …

Trève de tergiversations voici la recette de ce pain qui est excellent avec du fromage (et nettement moins avec de la confiture).

Ingrédients

  • 630 g de farine de froment grise
  • 70 g de farine d’épeautre complète
  • 12 g de levure Bruggeman
  • 10 g de sucre
  • 400 ml d’eau tiède
  • 10 g de sel Herbamare (sel aromatisé aux herbes)
  • 3 gros oignons
  • 1 petite cuillère à soupe de cumin
  • 100 g d’ Appenzeller râpé
  • 20 g de beurre

Préparation

  • Diluer la levure dans un peu d’eau tiède, ajouter le sucre et laisser buller pendant 15 min
  • Verser le reste des ingrédients dans la cuve de la MAP, terminer par la levure diluée tout en évitant le contact avec le sel.
  • Programmer la machine sur le programme pâte (programme de 2h20 comme je l’ai déjà précisé) et laisser la pâte atteindre le ras de la cuve.
  • A la fin du pointage de la pâte, préparer l’appareil qui va être étalé sur les pâtons.
  • Emincer l’oignon et râper le fromage

  • Faire revenir les oignons dans le beurre à petite température jusqu’à ce qu’ils soient colorés et y ajouter le cumin. Réserver le tout.
  • Enlever la pâte de la cuve, la déposer sur un plan de travail fariné et dégazer le pâton.
  • Diviser la pâte en deux pâtons égaux.
  • Abaisser chaque pâton en deux rectangles de plus ou moins 35 cm sur 25.
  • Etaler les oignons sur les pâtons (la moitié sur chacun) et parsemer de fromage.
  • Rouler le tout en serrant un peu.
  • Tresser ensuite les deux pâtons ensemble
  • Déposer le pain sur une plaque à pâtisserie et laisser monter une deuxième fois pendant environ 45 min.

  • Pendant ce temps, préchauffer le four à 200°c.
  • Enfourner pour 35 min en donnant un coup de buée à l’entrée du four et à la sortie.
  • Après cuisson, laisser refroidir sur une claie. Le pain développera plus de saveur s’il est mangé quelques heures après cuisson.

Et un Yeaspotting de plus …

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