Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ma vie avec une pintade ?

Oui, ça sent le plagiat de titre 😆

Et non, je ne plagie pas. Je suppose que vous connaissez tous et toutes Dorian, haute figure du blog culinaire et son blog : Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça … Dorian cuisine.com.

Il y a 6 mois, il avait évoqué les pintades …. pas de bol pour moi, plus de pintades dans le congélateur parce que mon fournisseur bio n’a pas le matériel nécessaire pour élever des poulets et des pintades dans notre froid polaire.

Voilà qu’arrive ma première fournée de pintades il y a quelques jours. Je pense tout de suite à Dorian, je fonce sur son blog pour m’inspirer de ses recettes. Et je tombe sur celle-ci : La pintade est une drôle de volaille.

Ni une ni deux, je note la recette, je l’adapte et elle fait partie de notre repas du dimanche matin. Bon comme à mon habitude, je ne sais pas me coller fidèlement à une recette, ça doit être maladif chez moi (c’est grave docteur ?). En plus j’ai augmenté les quantités d’épices car la bestiole faisait quasi 2 kg quand même. Tout ça m’a aussi fait penser furieusement à mon amie chinoise à l’université qui m’avait fait connaître la cuisine chinoise (avec sa grand-mère qui ne parlait pas un mot de français … enfin je sais je radote, je l’ai déjà dit).

Ingrédients

  • Une pintade d’1 kg 900
  • 3 oignons rouges
  • 5 petites gousses d’ail
  • 2 càs de sucre
  • 2 càs de nuoc-mam
  • 2 càc de Cinq Epices (le même que je prends pour faire du Pho Bo)
  • 1 càc de pâte de citronelle (car je n’avais plus de bâton de citronelle dans mon frigo)
  • sel
  • poivre
  • huile d’olive

Préparation

  • Peler et couper finement l’ail et les oignons rouges. Les piler au mortier.
  • Ajouter les épices et le nuoc mam dans le mortier et mélanger le tout.
  • Nettoyer la pintade, enlever les plumes qu’il reste et sécher bien l’animal.
  • Décoller précautionneusement la peau de la pintade en mettant la main entre la peau et la chair (vous pouvez la décoller en commençant sur le côté du brechet).
  • Insérer le mélange d’épices entre la peau et la chair et étaler bien pour que tout soit réparti (y compris sur les cuisses).
  • Huiler, saler et poivrer légèrement l’extérieur et l’intérieur de la pintade.
  • Et enfourner pour environ 1h45 à four chaud (175°c) (les cuisses se détacheront facilement).
  • J’ai servi la pintade avec une salade feuille de chène agrémentée de petits dés de pêches, de noisettes concassées et une vinaigrette au miel, à l’huile de noisette et au vinaigre Melflor

 

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Une vraie brioche pour la fête des papas

Ce matin c’était la fête des papas. Et pour cela je voulais faire un petit déjeuner spécial pour l’Homme.

Et comme Afo m’avait parlé de sa recette de brioche et qu’elle en était particulièrement contente, j’avais la recette parfaite pour ce dimanche.

Bon évidemment, j’y suis allée de mes adaptations car j’ai utilisé de la fleur d’épeautre et non de la farine blanche classique. J’ai adapté le taux d’hydratation. Et j’ai diminué un peu la quantité de beurre.

Et c’est une réussite.

Ingrédients

  • 675 g de farine “fleur d’épeautre” (que vous pouvez remplacer par de la fleur de farine de froment, de la farine à pâtisserie ou de la farine de gruau)
  • 22 g de levure fraîche (ou la moitié d’un cube de levure fraîche)
  • 175 g de beurre non salé
  • 5 oeufs + 1 oeuf pour dorer
  • 110 ml de lait (ce qui en tout donne 410 ml de liquide avec les oeufs)
  • 13 g de sel
  • 80 g de sucre de canne

Préparation

  • Quelques heures avant la préparation de la brioche, mélanger 20 g de sucre, la levure, 100 g de farine et 100 g de lait à température ambiante et laisser doubler voire tripler de volume. (c’est ce que l’on appelle un levain-levure ou “sponge” en anglais même si ça n’a rien à voir avec un levain).
  • Dès que le levain levure a atteint sa maturité, le mélanger avec le reste des ingrédients dans la cuve de la MAP ou dans la cuve du robot.
  • Faire tourner le tout à vitesse 1 pendant environ 6 min et ensuite à vitesse 2 pendant 6 min (ceci au Kitchen Aid, sinon laissez tourner la MAP pendant environ 12 min).
  • Ajouter ensuite le beurre froid et coupé en petits dés et prolonger le pétrissage jusqu’à ce qu’il soit totalement incorporé à la pâte (ce qui peut prendre environ 10 min).
  • Dès que le beurre est incorporé, laisser la pâte reposer pendant environ 45 min.
  • Ensuite, déposer le pâton sur le plan de travail bien fariné, la pâte sera alors très collante et difficilement façonnable.
  • Etirer la pâte en y incorporant un peu de farine. Faire un tour. Etirer de nouveau et faites de nouveau un tour (comme pour le feuilletage) Dès qu’elle commencera à avoir un peu de tenue, couper le pâton en 3. Attention, il est important de ne pas ajouter trop de farine pour ne pas vous retrouver avec un pâton sec et difficile à travailler.
  • Bouler les trois pâtons et les mettre l’un à côté de l’autre dans un moule rectangulaire (il faut bien serrer les pâtons ensemble).
  • Laisser quasi doubler de volume (environ 1h30). Et ensuite mettre au frigo pour la nuit (n’oubliez pas de couvrir votre pâton pour qu’il ne croûte pas).
  • Le lendemain, sortir la brioche au moins deux heures (si pas trois) avant cuisson pour qu’elle prenne la température de la pièce et qu’elle continue à monter.
  • Dorer la brioche avec de l’oeuf battu mélangé avec un peu de lait.
  • Préchauffer le four à 200°c et enfourner pour 10 min. Diminuer ensuite la température à 175° et laisser cuire pendant encore environ 20 à 30 min. Si nécessaire, couvrir la brioche avec du papier alu pour qu’elle ne colore pas trop.

 

Et léchez-vous les babines !

Pour le Yeastspotting de cette semaine !

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Brioche du dimanche matin (et nous sommes jeudi)

Quand je dis que j’ai du retard …. je prends des photos, j’élabore des recettes et je ne poste pas, shame on me ! Nous voilà jeudi et je n’ai pas encore posté la recette prévue pour dimanche.

Donc recette du dimanche qui est postée un jeudi (vaut mieux tard que jamais n’est-ce pas !)

Le dimanche matin, nous essayons de nous attabler tous tranquillement devant le petit déjeuner pour profiter d’un moment ensemble où les enfants sont calmes (pas encore assez réveillés certainement).

Et pour changer un peu de la routine (quoi que ma grande, elle aime la routine et c’est difficile pour elle de concevoir qu’un petit déjeuner ce ne sont pas que des céréales), j’ai déjà tenté les pancakes, le cougnou, le porridge (un gros beeeuuurrkkk de la part des deux grands) et cette fois-ci une brioche, recette maison. Pour donner un petit goût inhabituel, j’ai ajouté du jus de riz au coco (jus dont ma mini est fan depuis qu’elle a eu une grosse gastro entérite et que j’ai provisoirement évincé le lait animal) et du Golden Lyle Sirup, ça fait vraiment un mélange étonnant et agréable tout en ayant une brioche qui n’est pas une bombe calorique à chaque bouchée (bon cela reste quand même une brioche, ne vous faites pas d’illusion !)

Ingrédients

  • 500 g de farine de froment blanc
  • 15 g de levure bruggeman
  • 100 g de beurre non salé
  • 2 oeufs
  • le nombre de ml nécessaire de jus de riz au coco pour obtenir 340 ml de liquide (si vous n’avez pas de jus de riz, je pense que vous pouvez tout à fait intégrer du lait de coco spécial cuisine dans le pain tout en gardant à l’esprit qu’il sera plus épais et donc il sera nécessaire de le couper avec un peu d’eau ou de lait).
  • 10 g de sel
  • 80 g de Golden Lyle Sirup (ce qui fait 3 grosses càs)

Préparation

  • Préparer une “poolish” même si ici il ne s’agit pas réellement d’une poolish, cela s’appelle a “sponge” en anglais, mélange de levure, liquide et farine qui permet de développer les arômes tout en n’attendant pas plusieurs heures pour confectionner le pain.
  • Dans cette poolish, incorporer la levure, 200 ml de jus de riz (surtout pas les oeufs) et 150 g de farine, laisser monter le tout au moins une heure.
  • Dès que le mélange bullera bien, le mettre dans la cuve de la MAP, y ajouter le reste des ingrédients SAUF le beurre et faire tourner la MAP pendant au moins 10 min.
  • Ajouter ensuite le beurre pommade au mélange et faire tourner de nouveau pendant au moins 5 min que le beurre soit totalement incorporé à la pâte (je précise toujours d’incorporer le beurre APRES le premier frasage car cela rend la mie bien plus moelleuse à mon goût, et il est important de ne surtout pas laisser la cuve de la MAP chauffer !)
  • Laisser reposer pendant environ 45 min.
  • Mettre le pâton sur le plan de travail fariné et façonner selon envie, ici, je l’ai façonnée tout simplement en gros viennois.
  • Laisser monter pendant au moins 2h.
  • Enfourner à four chaud (200°c), laisser cuire pendant 10 min et ensuite baisser la température à 175° pendant 25 min (couvrez la brioche si nécessaire pour que la croûte ne brûle pas surtout si vous avez glacé le tout à l’oeuf).

Et ensuite dégustez chaud, tiède ou froid !

C’est encore meilleur avec des fraises !

Recette au Yeastspotting

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Tarte à la ricotta et aux tomates caramélisées

Petit repas sans viande pour changer du quotidien, je pense à l’écologie, à la planète, au CO2 et tout et tout … mais pourquoi est-ce que j’ai oublié de sortir cette viande du congélateur.
Donc me voilà ce soir devant le frigo à me demander ce que je vais pouvoir faire, bon détaillons un peu le bac à légumes  : trois bulbes de fenouils, des tomates dattes, du poireau, du chou pointu, de la scarole …. hum … ça va rigoler dans la chaumière si j’utilise le poireau, la scarole ou le chou .. je vois déjà les hurlements et les cris d’un petit garçon affamé après sa scéance d’escalade.

Bon et dans le frigo, y a quoi encore : des oeufs, du beurre, du fromage râpé  et de la ricotta.

Dans le placard, de la farine (oui bon facile ça, je viens d’aller au moulin et il y a un peu moins de 40 kg de farine … donc y a de quoi faire là).

Qu’est-ce que je vais pouvoir faire de ça sans que ce soit un drame et que j’ai deux enfants dégoûtés devant leur assiette (et l’Homme de la partie aussi …). La mini ça va encore, elle en est encore au stade où elle accepte facilement tout ce que maman offre (je sais, ne retournez pas le couteau dans la plaie, ça ne durera pas …).
Bah, vite fait, une petite pâte brisée, un p’tit coup au frigo, touillons un peu la ricotta avec des oeufs, un coup de balsamique et de sucre sur les tomates. Et au four, ça devrait le faire non ?
Ingrédients (pour 2 tartes salées d’environ 26 cm de diamètre)

Pour la pâte brisée

  • 500 g de farine
  • 250 g de beurre
  • 2 oeufs battus
  • 2 càc de citron
  • un peu d’eau glacée

Pour l’appareil

  • 500 g de ricotta
  • 3 oeufs
  • sel, poivre
  • 750 g de tomates dattes
  • 3 càs de vinaigre balsamique
  • 1càs de sucre
  • 20 g de beurre
  • 2 càs d’huile d’olive
  • environ 50 g de fromage râpé
  • sel, poivre

Préparation

  • Mettre la farine, le beurre, le sel dans le bol du batteur et faire tourner celui-ci (vitesse 2 pour un KA) jusqu’à ce que le mélange ait l’aspect de la chapelure.
  • Ajouter ensuite le jus de citron et l’oeuf.
  • Ajouter ensuite si nécessaire deux ou trois càs d’eau froide jusqu’à ce que la pâte ait la consistance désirée.
  • L’emballer dans du papier film et la réfrigérer pendant au moins 1/2h.
  • Pendant ce temps, préchauffer le four à 180°c.
  • Préparer l’appareil : mettre 500 g de ricotta dans le bol du KA et y ajouter les oeufs, le sel et le poivre. Battre le tout pendant quelques secondes jusqu’à ce que le mélange soit bien amalgamé et légèrement mousseux.
  • Couper les tomates en deux ou en trois
  • Faire fondre le beurre dans une poêle et y ajouter l’huile d’olive dès que le beurre commence à brunir. Y jeter les tomates en morceaux et laisser revenir pendant environ 5 min.
  • Dès que les tomates ont perdu un peu d’eau, ajouter le sucre et laisser caraméliser.
  • Ajouter ensuite le vinaigre balsamique, le poivre et le sel et laisser revenir jusqu’à ce que la sauce soit sirupeuse.
  • Une fois la pâte réfrigérée, l’abaisser au rouleau et en garnir un moule à tarte. Egaliser les bords de la tarte,  les pincer aux doigts ou les chiqueter et piquer le fond de tarte à la fourchette.
  • Dès que la pâte est abaissée, ajouter l’appareil à la ricotta, ensuite les tomates à répartir de manière uniforme sur la ricotta et parsemer le tout de fromage râpé.
  • Enfourner le tout pendant environ 45 min

 

Et dégustez !! (étonnemment, ça a eu un certain succès, certes mitigé mais au moins mes enfants ont mangé …)

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La naissance d’un levain naturel

Alors s’il y a bien quelquechose que je n’aime pas, c’est l’acidité de certains pains au levain. Et j’avais “jamais” de pain au levain.

Cependant, faut pas trop me titiller avec les expériences pour que j’ai envie de m’y mettre moi aussi.

Donc là  je passe outre de ma décision de ne pas faire de pain au levain pour tenter quand même.

Après plusieurs jours de tatônnement je peux enfin vous rendre compte de mon procédé, de ce que ça donne, de ce qui pourrait être déterminant pour une belle mie ou pas.

Ce n’est que de l’empirisme évidemment car je suis tout sauf boulanger (et peut-être qu’en racontant ça, je vais faire dresser les cheveux sur la tête des professionnels :lol:)

Je vous avais parlé de mes dernières acquisitions en livres de boulange dont notamment la Bread Bible de Rose Levy Beranbaum. Je suis partie de sa façon de faire le levain pour évidemment l’adapter à ma sauce.

J’arrête d’écrire et d’écrire pour ne rien dire et je viens au coeur du sujet.

J1

Mélanger 120 g de farine complète et 120 g d’eau

Il est important que la farine soit COMPLETE pour le lancement du levain. Ici j’ai choisi une farine complète de petit épeautre, je n’aime pas trop le seigle. Le bol doit être très propre ainsi que les ustensiles et il est plutôt conseillé de ne pas utiliser de métal pour mélanger ou pour conserver le levain. J’ai donc utilisé un bol à conservation en enlevant le joint en caoutchouc et une cuillère en bois.

Les premiers jours, vous n’enlevez pas ce joint, vous le laissez en place et vous fermez le bocal (ou si vous n’avez pas ce genre de pot vous couvrez avec un film plastique).

J2

Normalement le levain ne bouge pas, il n’y a pas forcément d’activité mais ça dépend de la température de la pièce dans laquelle vous stockez votre levain. Moi, le levain a montré un signe d’activité dès J2

J3

Le levain commence à buller. A ce moment, vous commencez les premiers rafraîchis.

Vous enlevez alors 60 g de farine et 60 g d’eau (donc vous retirez 120 g de levain) pour que le levain reste à un poids de 240g (pour ne pas vous retrouver avec une quantité de levain impressionnante de levain à la fin du processus). Cette partie enlevée peut faire partie d’une fournée, ça n’apportera rien à ce stade, juste de l’eau et de la farine.

Et vous rafraîchissez en ajoutant 60g de farine grise (l’équivalent d’une T65 ou T85, la farine n’est pas vraiment blanche, elle est grisée avec quelques petits résidus de grains mais de toute toute petite taille, il faut regarder la farine de près pour les discerner) et 60 g d’eau.
Mélangez bien le tout et refermer le pot (toujours en couvrant bien : soit en laissant le joint du pot, soit en couvrant avec un film plastique).

J4

A ce stade, vous constatez un début d’activité et une odeur de citron.
Vous procédez comme le jour précédent, en enlevant 120 g du levain et en ajoutant 60 g de farine grise et 60 g d’eau.

Vous n’êtes plus obligé de couvrir hermétiquement le levain car du gaz commence à s’en dégager (il faut cependant couvrir pour éviter la contamination, moi j’enlève le joint et je ferme le bocal en posant simplement le couvercle par dessus).

J5

Ici vous pouvez avoir un levain prêt à être utilisé. Il doit avoir au moins augmenté  d’1x de volume si pas plus.
Si ce n’est pas le cas, vous répétez le processus comme la veille.

Chez moi le levain s’est montré paresseux à J5, il ne bullait plus qu’à peine. Je l’ai donc nourri et je lui ai ajouté 1/2 càc de miel pour renforcer l’activité.

Vous avez à ce stade toujours 240 g de levain actif.
Si à ce moment-là, vous avez besoin de quantité plus importante de levain pour faire un pain, vous pouvez augmenter les quantités de farine et d’eau que vous lui donnez sans prélever de levain (attention à la capacité du bol !!!! Il peut déborder !).

Dans les premières semaines, vous n’aurez pas un levain vraiment mature, il est donc important de laisser suffisamment de levain mère pour réensemencer la farine et l’eau que vous ajoutez lors du rafraîchi.

Ce que j’ai constaté :

– un levain trop nourri est un levain paresseux donc il n’est pas nécessaire de le nourrir très précisément à heure fixe. Il faut être attentif à son activité

– un levain qui a faim est un levain qui a un peu d’eau en surface, là il est largement temps de nourrir votre levain.

Levain bien actif avant de prélever le levain pour la fournée

Que faire pour le conserver ?

Suite aux conseils d’une amie, je ne conserve pas mon levain au frigo, je boulange tous les jours donc mon levain est nourri tous les jours donc il ne reste pas longtemps sans être utilisé.
Par contre si vous devez le laisser plus longtemps sans être nourri, Rosy Levy Beranbaum conseille de le nourrir comme ceci :

S’il doit rester environ 3 jours sans être utilisé, nourrir le levain, le laisser monter jusqu’à ce qu’il augmente 1x et 1/4 de son volume et ensuite le mettre au frigo

S’il soit n’être utilisé qu’une fois par semaine, nourrir le levain, le laisser monter juste un peu et puis le réfrigérer.

Et s’il doit dormir pendant plus d’une semaine (pour un départ en vacances), elle conseille de le transformer en une pâte fermentée (Rose préfère utiliser un levain solide et non un levain liquide, c’est une question de goût. Pour le moment je n’ai utilisé que le levain liquide, c’est ce qui me semble être le plus facile à utiliser).
Pour le transformer en levain solide, ajoutez tout simplement 120 g de farine au levain (s’il pèse 240g, plus évidemment si votre levain est plus lourd).

 

Pour réactiver votre levain pour une fournée, il est important de le sortir plusieurs heures à l’avance voire un jour et de le rafraîchir.

S’il a été stocké en levain solide, vouz pouvez soit le transformer de nouveau en levain liquide soit l’utiliser tel quel (pour le transformer en levain liquide, il suffit alors d’ajouter la quantité d’eau correspondant à la quantité de farine que vous avez ajouté pour le transformer en levain solide).

Et voici la première recette de pain réussie faite avec le levain :

Ingrédients :

Pour le levain fille :

  • 280 g de levain
  • 140 g de farine de froment grise
  • 140 g d’eau
  • 2 càc de sucre

Pour le pain

  • 420 g de farine de froment grise
  • 175 ml d’eau
  • 15 g de sel

Préparation

La veille au soir

  • Prélever 280 g de levain du levain mère.
  • Rafraîchir le levain mère en lui ajoutant de la farine et de l’eau (attention il doit vous rester au moins la moitié du levain dans les premières semaines).
  • Au levain prélevé, ajouter 140 g de farine, 140 g d’eau et le sucre.
  • Oxygéner bien le tout en mélangeant énergiquement avec une cuillère en bois.
  • Mettre le tout dans un bol en verre, couvrir et laisser monter au moins 10h.

Le lendemain

  • Mettre la pâte obtenue (qui aura au moins doublé de volume) dans la cuve de la MAP.
  • Ajouter la farine, l’eau et le sel.
  • Faire tourner la MAP pendant 15 min pour obtenir une boule de pâte élastique et collante.
  • Laisser reposer environ 1h.
  • Sortir la boule de la cuve et la poser sur le plan de travail fariné (à ce stade, votre pâte sera élastique, très humide et collera aux doigts).
  • Etirer la pâte plusieurs fois et ensuite la bouler. Il est important de ne pas trop fariner la pâte pour laisser un taux d’hydratation à la pâte suffisant pour le développement d’une mie aérée.
  • Mettre le pâton, clef sur le DESSUS, dans un bol (assez grand) recouvert d’un torchon imbibé d’huile et ensuite fariné (attention si vous n’imbibez pas votre torchon d’huile, l’eau dans la pâte se diffusera dans le torchon et votre pâton collera au torchon … et après, c’est la catastrophe à décoller ! Expérience vécue ! … vous pouvez aussi utiliser les toiles préconisées chez les boulangers pros, qui elles n’ont pas besoin d’être huilées).
  • Laisser au moins doubler de volume pendant plusieurs heures (ça peut prendre au moins 6h en fonction du taux d’hydratation) et huiler légèrement le pâton pour ne pas que la pâte croûte
  • Préchauffer le four à 200°c.
  • Mettre le pâton sur la plaque à pâtisserie, faire des grignes et enfourner en donnant un coup de buée à l’entrée du four.
  • Laisser cuire environ 35 min (le pain doit sonner creux à la sortie du four et va chanter).
  • Laisser refroidir sur une grille.

Je vous mets une photo de la mie obtenue avec ce taux d’hydratation : le taux ici est de 65%. Plus le taux d’hydratation est élevé, plus la mie sera irrégulière et plus les trous seront grands mais plus le pâton sera difficile à travailler (ce qui est le cas de la ciabatta par exemple).

Et question goût : aucune acidité … il est vraiment difficile de dire que c’est un pain au levain sauf par la mie et la texture du pain (et un très léger arrière goût de levain).

 

Et un petit tour sur le Yeastspotting, ça vous dit ?

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Cabri massalé – voyage express à la Réunion

Ah oui, les échanges ça a du bon.

Parmi tous les échanges que j’ai fait jusqu’à présent, il y en a un que j’ai fait avec Titane … pas de couture, pas de tricot comme elle sait si bien le faire …. mais plutôt des saveurs de son île à m’envoyer par la Poste.

Le paquet embaumait dans la boîte aux lettres (j’imagine très bien le facteur faire toute sa tournée avec un paquet qui parfume toute sa petite camionette), un paquet qui submerge mes sens dès que j’ouvre l’enveloppe. Un paquet que je prends plaisir à ouvrir et à détailler.
Paquet rempli de petits paquets : massalé, piment, curcuma, vanille et autres.
Petits paquets que nous sentons à tour de rôle, ma petite dernière et moi. Petits paquets sur lesquels elle va revenir, s’attarder et renifler longuement.

Vous l’avez compris, j’ai reçu des épices de la Réunion.


Et ce soir j’avais prévu un tajine d’agneau. Le tajine deviendra un massalé. Massalé à ma mode, massalé que je n’ai jamais goûté jusqu’à présent mais qui m’a paru terriblement bon (que les réunionnais m’excusent pour la libre adaptation de la recette)

Ingrédients :

  • 500 g de collier d’agneau désossé
  • 3 càs d’huile d’olive
  • 4 oignons
  • 4 gousses d’ail
  • 2 carottes
  • 1 boîte de tomates pelées (environ 600 g)
  • 2 petites càs de massalé
  • 1 càc de curcuma
  • 1 càc de gingembre
  • 1 cube de bouillon de légumes (parce que j’en avais plus d’autre)
  • 1 grosse branche de thym
  • 1 petite pincée de piment
  • sel, poivre

Préparation

  • Faire revenir la viande dans l’huile d’olive bien chaude et la retirer une fois colorée
  • Jeter les oignons émincés dans l’huile et les laisser prendre couleur.
  • Y ajouter ensuite les épices et l’ail et mélanger le tout pendant une ou deux minutes.
  • Ajouter les carottes et les tomates pelées.
  • Laisser mijoter de nouveau pendant quelques minutes, ajouter le cube de bouillon et la viande.
  • Ajouter environ 250 à 300 ml d’eau.
  • Couvrir et laisser cuire à température douce pendant 1h30 à 2h (il paraît qu’il doit mijoter sinon ça donne mal au ventre … mijotons alors … c’est comme ça que j’adore la viande d’agneau : qui fond sous la dent).
  • Vérifier l’assaisonnement et servir avec du riz (pourquoi pas du riz jaune au curcuma ?)

 

Et voilà un voyage express sur la magnifique île qu’est la Réunion !

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Thanksgiving celebration bread ou comment appeler le froid et la pluie

Je suis fada hein ? Complètement fada … ben oui quoi, il fait un temps très chaud, ensoleillé et sec depuis des jours en Belgique. Et voilà que j’appelle le froid et la pluie. Fada je vous dis (oui j’adopte même le langage du Sud ….)

C’est préventif voyez-vous car soleil maintenant, ça va être juillet et août bien pluvieux … à la limite août, je m’en fiche car je vais dans le Sud justement mais juillet, pas envie de me retrouver avec des monstres enragés dans la maison pendant un mois alors ça m’arrangerait bien moi qu’il pleuve pendant qu’ils sont à l’école.

Donc voilà un pain pour appeler la pluie.

Vous y avez cru ?

Ben non, c’est un pain que je fais en hommage aux échanges avec ma copine Agnès, parce que je suis impardonnable de ne pas avoir fait de photo des magnifiques cubes en bois qu’elle a réalisé pour ma minipuce et que ce sera une photo de pain avec les cranberries qu’elle m’a envoyé direct des US (parce que je n’arrive pas à mettre la main sur ce bloc avec cette satanée tête de girafe )

Cette recette est inspirée du livre The Bread Baker’s Apprentice et modifiée (parce que oui, ma copine Agnès ne m’a pas envoyé 300 g ou à peu près de cranberries comme préconisé dans la recette)

Ingrédients

  • 600 g de farine d’épeautre blanche
  • 60 g de sucre de canne
  • 12 g de sel
  • 15 g de levure fraîche Bruggeman
  • 2 oeufs + 1 oeuf pour la dorure
  • 50 ml d’eau
  • du lait (la quantité nécessaire pour faire 360 ml avec les oeufs et l’eau)
  • 1/2 càc d’extrait de jus de citron
  • 150 g de cerneaux de noix
  • 25 g de cranberries grossièrement hâchées (Craisins® Original Dried Cranberries d’Ocean Spray) … et franchement vous pouvez en mettre largement plus si vous avez la chance d’en trouver
  • 50 g de beurre non salé

Préparation

  • Mettre tous les ingrédients dans la cuve de la MAP  sauf les cerneaux de noix, les cranberries et le beurre (n’oubliez pas de bien émietter la levure ou de la diluer dans un peu de liquide)
  • Laisser tourner pendant environ 5 minutes, le temps que la pâte soit bien amalgamée
  • Ajouter ensuite peu à peu les cerneaux de noix, les cranberries et terminer par le beurre.
  • Laisser encore tourner la MAP pendant 10 min.
  • Eteindre la MAP et laisser reposer pendant environ 1h.
  • Sortir la pâte de la cuve et la poser sur un plan de travail fariné
  • Couper la pâte en deux pâtons, les bouler et les laisser se détendre pendant environ 20 min.
  • Ensuite, façonner un pâton en forme de baguette et l’enrouler en forme d’escargot. Le déposer sur la plaque à pâtisserie.
  • Diviser l’autre pâton en 8 petits pâtons égaux. Bouler les pâtons sans trop les fariner (ils doivent encore être collants pour adhérer au premier pâton).
  • Disposer les pâtons autour du gros pâtons à distance égale et laisser monter le pain pendant environ 1h30.
  • Préchauffer le four à 200°c et dorer le pain avec l’oeuf légèrement battu.
  • Enfourner pendant 35 min, en descendant la température du four à 150°c à 15 min de cuisson (si besoin est, couvrez le pain pour qu’il ne brûle pas).

Bon appétit !

(et un Yeaspotting de plus cette semaine et une petite participation à la Cupcake Apothecary dont le thème est le pain cette semaine)

 

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Petit moulin à l’avoine

Comme vous le savez, dès que je fais une recette de pain (du moins si je suis dans les temps), je poste ma recette sur le Yeaspotting.

Susan n’est pas que responsable du Yeastpotting, elle a aussi un magnifique blog dédié au pain. Et il y a quelques jours, elle a mis en photo un tutorial pour faire des Pinwheels. Et hop dans ma “to do” list.

Le voici, ce fameux Pinwheel que j’ai traduit par petit moulin (et non par moulinet car c’est moins joli).

La recette du pain en lui-même est de moi, par contre vous pouvez trouver le façonnage ici : Pinwheel (y a du boulot, les siens sont vachement plus sexy que les miens).

Ingrédients

  • 550 g de farine de froment blanche
  • 150 g de farine d’épeautre blanche
  • 40 g de miel toutes fleurs
  • 100 g de beurre
  • 14 g de levure fraîche
  • 12.5 g de sel
  • 40 g de flocons d’avoine
  • 420 ml de jus d’avoine (et non pas “lait” … comprenne qui pourra :lol:)

Préparation

  • Mettre tous les ingrédients sauf le beurre dans la cuve de la MAP.
  • Programmer la MAP sur le programme Pizza (ou dough) et laisser tourner pendant environ 10 minutes.
  • Ajouter le beurre en petits morceaux et laisser de nouveau tourner pendant environ 5 minutes.
  • Eteindre la MAP (c’est primordial pour que la cuve ne chauffe pas et que le beurre ne fonde pas).
  • Laisser reposer pendant 30 min.
  • Mettre le pâton sur le plan de travail bien fariné et façonner le pain comme chez Susan.
  • Le disposer sur une plaque à pâtisserie et laisser monter environ 1h30.
  • Préchauffer le four à 200°c
  • Fariner le pain et l’enfourner.
  • Donner un coup de buée à l’entrée du four et laisser cuire pendant environ 35 min.
  • Le pain est cuit lorsqu’il sonne creux à la base du pain.

Bon appétit !

 

 

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Petites miches à la ricotta

Vous le savez maintenant, une de mes grandes passions, c’est la boulange.

Je fais ça depuis que je suis toute petite. J’ai des souvenirs de moi me mettant sur la pointe des pieds pour voir ce que mijotait ma grand-mère sur la table de la cuisine.

J’ai des souvenirs de pâte à tarte triturée pendant des heures, ensuite étalée dans un petit moule à tarte, garnie avec amour et cuite dans le four.

J’ai des souvenirs d’un grand-père, perdu au fin fond de son potager, qui se régalait (en grimaçant à couvert), d’une tarte trop sèche, dure comme de la pierre pour faire plaisir à sa petite fille.

C’est probablement tout cela qui m’a donné l’amour de la cuisine, probablement cela qui m’a d’autant plus donné l’amour de la boulange : le plaisir tout enfant de mettre les mains dans la farine, de voir avec des yeux émerveillés la levure buller et le pain se façonner.

Il m’a fallu du temps pour me rendre compte que la boulange faisait partie de moi. Que j’aimais ça avec passion.

Plus jamais, je ne franchis maintenant la porte d’une boulangerie (une vraie boulangerie) sans penser au plaisir que procure le fait de faire son pain, de pétrir et de façonner.

Plus jamais, je ne passe à côté d’un livre de boulange sans y jeter un coup d’oeil, sans imaginer l’odeur que tel pain pourrait avoir à la sortie du four.

Et celui-ci, dont je vous avais parlé ici, je l’ai attendu car je sais que c’est un des livres sur le pain que je voulais posséder.

Le voici, il est là, il est sur mon plan de travail, il n’attend plus qu’une chose, être ouvert, réouvert, écorné, respiré, pensé et adapté.

Première adaptation d’une première recette

Ingrédients :

  • 700 g de farine de froment blanche
  • 20 de levure fraîche
  • 250 g de ricotta
  • 280 ml de liquide (l’oeuf + l’eau)
  • 1 oeuf
  • 65 g de sucre
  • 100 g de beurre
  • 14 g de sel

Préparation

  • Diluer la levure dans 100 ml d’eau avec un peu de sucre et laisser buller pendant 15 min.
  • Ensuite mettre tous les ingrédients dans le bol du batteur sauf le beurre et laisser tourner le batteur pendant 6 min à vitesse 1.
  • Ajouter ensuite le beurre et laisser tourner le batteur à vitesse 2 pendant 8 minutes, le beurre devant être totalement incorporé et la pâte souple et élastique tout en étant un peu collante.
  • Laisser reposer la pâte pendant 30 min (vous pouvez à ce stade mettre la pâte au frigo pendant plusieurs heures, voire une nuit ou même 24h pour que le pain soit encore plus aéré et plus savoureux, en veillant toutefois à ce que la pâte soit huilée et couverte d’un film plastique).
  • Mettre ensuite la pâte sur le plan de travail et la diviser en 16 pâtons égaux.
  • Façonner les pâtons en boule et les disposer sur une plaque à patisserie.
  • Laisser monter le tout pendant environ 2h en les couvrant avec un linge humide.
  • Préchauffer le four à 200°c.
  • Glacer les petits pains avec de l’eau et faire des grignes en forme de croix.
  • Enfourner et laisser cuire pendant 25 min.

Les petits pains se mangent tièdes ou froids.

Bon appétit
Ce post fera partie du Yeastspotting hebdomadaire

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Lusse Bröd ou petits pains de la Sainte Lucie

Une recette de pain du monde de plus. J’explore de plus en plus la boulange traditionnelle des différents pays et j’avais trouvé cette recette intéressante et particulière.
Il s’agit d’un petit pain au safran et aux amandes qui est distribué par des jeunes filles à la Sainte Lucie, fête qui marque le début des fêtes de Noël en Suède.

Des jeunes filles habillées d’une robe longue blanche et portant une couronne de bougies ou une bougie à la main parcourent les centre commerciaux, les rues de village en distribuant des biscuits au gingembre et ces petits pains au safran.
Cette fête, célébrée le 13 décembre, n’a pas lieu d’ailleurs qu’en Suède,  il s’agirait d’une fête non officielle qui touche surtout les pays scandinaves et l’Italie.

Ingrédients

  • 600 g de farine grise (genre T65)
  • 20 g de levure fraîche
  • 100 g de sucre cristallisé
  • 1 pincée de safran en poudre ou quelques stigmates
  • 3 càs de purée d’amande
  • 5 gouttes d’extrait d’amande amère
  • 75 g de beurre
  • 10 g de sel
  • 300 ml de lait
  • 60 ml d’eau

Préparation

  • Faire infuser le safran dans le lait légèrement tiédi
  • Pendant ce temps, diluer la levure dans l’eau avec un peu de sucre et laisser buller pendant 10 min.
  • Ensuite mettre tous les ingrédients dans le bol du batteur sauf le beurre et laisser tourner le batteur pendant 6 min à vitesse 1.
  • Ajouter ensuite le beurre et laisser tourner le batteur à vitesse 2 pendant 8 minutes, le beurre devant être totalement incorporé et la pâte souple et élastique tout en étant un peu collante.
  • Laisser reposer la pâte pendant 30 min.
  • Mettre ensuite la pâte sur le plan de travail et la diviser en 16 pâtons égaux.
  • Façonner les pâtons en ficelle et les enrouler ensuite en S (vous pouvez aussi faire une forme d’omega ou une forme d’escargot).
  • Les disposer sur une plaque à patisserie et laisser monter le tout pendant environ 1h30.
    Préchauffer le four à 200°c.
  • Glacer les petits pains avec un mélange oeuf et eau et enfourner pendant 15 min.
  • Les petits pains se mangent légèrement chauds ou totalement froids.

Recette issue et modifiée du livre “Tous les pains du monde” aux éditions Succès du Livre

Et voici une petite surprise en lisant les photos sur ma carte flash : une petite main baladeuse qui n’en perd pas une miette !

Cette recette fera partie du Yeaspotting chez Susan

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