C’est la maille qui crie

Ouh là … le jeu de mot plus que vaseux … vous excuserez la mère à bout de nerfs (examens obligent) qui décompense en pensant au dessin animé qui tourne en boucle par moment et aux réflexions systématiques de la mini lorsque je sors la boîte de Vache qui Rit (que je sors souvent pour le moment vu que je n’ai ni le temps de faire du pain, ni le temps de faire les courses …) : ah c’est la Vache qui Crie (et c’est là que vous entendez le rire gras du grand frère derrière)*

* la Vache qui Crie est une réplique du dessin animé l’Hôtel Transylvanie.

Bref, pourquoi la maille qui crie. Eh bien, parce que je me suis attaquée au steeks, pardi.

Et c’est là que vous me dites : qu’est-ce que c’est encore que ça ?

Une petite explication s’impose : dans les pays nordiques, notamment en Islande ou en Norvège mais aussi dans les îles Shetland ou toutes les îles où le Fair-Isle, le jacquard, le tricot avec plusieurs couleurs est présent, cette méthode existe.

Pourquoi : parce qu’il est beaucoup plus simple de tricoter en rond (donc toujours des mailles endroit) pour faire du jacquard, ça permet d’avoir un tricot régulier, qui ne biaise pas, ne tire pas et est harmonieux.

Mais bon, un tricot, il faut bien de temps en temps y passer les bras, ou la tête ou bien le transformer en gilet.

Et c’est là que le coup de ciseaux tranche dans le vif.

Je ne vous ferai pas un détail précis de toutes les méthodes de steeks qui existent : certaines se font à cru si la laine le permet), d’autres en sécurisant les mailles au crochet et d’autres en sécurisant les mailles avec des points de couture. Kate Davies en parle très bien sur son blog (en anglais)

Tout ceci pour vous mener à ça :

En partant de ça :

Avec quelques étapes intermédiaires :

Ce qui donnera ça avant de couper : la bande centrale que l’on voit est une bande de deux mailles envers (j’ai répété les mailles du motif jacquard. Ce modèle n’étant pas au départ prévu pour être coupé)

(j’ai aussi ajouté une bande en laine mérinos noire que j’ai cousu par la suite pour que ce soit plus agréable à porter. La Lopi reste de la Lopi …)

Et ensuite (musique de fil d’horreur) …. knip knip

Avant de couper, j’ai cousu une double couture de chaque côté avec une aiguille double à petits points.

J’ai ensuite cousu une fermeture éclair et posé un biais sur l’intérieur pour consolider le tout.

Ce qui donne ceci :)

Donc beaucoup de frayeur (couper un tricot !) pour un résultat super sympa et c’est bien moins effrayant qu’il n’y paraît !

 

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One thought on “C’est la maille qui crie

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